Vous êtes entrepreneures. À votre arrivée sur le marché du travail, est-ce c’est la carrière que vous visiez?

Non! Vraiment pas! (En chœur)

Mandy: On savait qu’on voulait avoir notre entreprise et proposer quelque chose de différent en restauration.

Rebecca: On n’avait pas de vision à long terme. Rien n’était vraiment planifié. Par contre, on tenait à réaliser notre rêve, c’est-à-dire mettre sur pied notre business.

Quel est le plus gros défi auquel vous avez dû faire face en cours de route?

Rebecca: Nous avons tissé un partenariat d’affaire avec un investisseur externe… mais ne lui avons pas fait signer de contrat au préalable! Un réel défi car une certaine méfiance, voire un manque de confiance de la part des deux parties s’installe. Et force est d’admettre que le travail d’équipe en souffre.

Dans le milieu dans lequel vous évoluez, est-ce que les femmes rencontrent des défis singuliers?

Rebecca: À nos débuts, on se sentait jugées par les hommes: deux blondes qui voulaient créer des salades. Notre crédibilité a un peu été entachée par ces préjugés. Cela dit, aujourd’hui, notre entreprise est florissante: nous embauchons plus de 100 personnes et sommes à la fois prises au sérieux et respectées dans le milieu. On a donc prouvé qu’on est bien plus que seulement des blonde salad sisters!

Mandy: On l’avoue: on était le package deal de tous les stéréotypes. (rires)

Quel est le meilleur conseil professionnel que vous avez reçu?

Rebecca: «Do what you love and you will never work a day in your life.»

Fais de ton travail une passion et tu n’auras jamais l’impression de te rendre au boulot chaque jour! C’est primordial de s’épanouir dans ce que l’on fait.

Si vous aviez à donner un conseil à des femmes qui souhaitent œuvrer dans le même domaine que vous, quel serait-il?

Rebecca: Il faut mettre la main à la pâte de façon à bien comprendre tous les aspects de l’entreprise (financiers, commerciaux, opérationnels)! Ça veut donc aussi dire d’assumer les tâches les plus ingrates: on a fait souvent la vaisselle et ont court parfois les marchés pour y dégoter les meilleurs aliments. Et c’est une chance car ça permet de maîtriser au mieux chaque facette de l’entreprise.

Quelle est la réalisation professionnelle qui vous rend le plus fières?

Rebecca: Je suis ravie de pouvoir travailler et supporter financièrement ma famille, mais surtout de faire ce que j’aime tous les jours.

Mandy: C’est aussi très motivant de constater que nos clients apprécient venir manger chez Mandy’s et qu’ils partagent leur bonne expérience sur les réseaux sociaux. Il n’y a pas plus stimulant et encourageant que ça!

Où puisez-vous votre énergie créative et votre inspiration?

Mandy: Voyager nous inspire. Il s’agit d’ailleurs d’une de nos passions.

Rebecca: Notre dernier voyage en Afrique s’est révélé particulièrement inspirant. On y a découvert de nouvelles saveurs et une culture intarissable. Voyager est essentiel au développement de notre marque.

Lors de moments de découragement ou de démotivation, comment faites-vous pour réussir à vous remettre dans l’action?

On s’appelle! On compte l’une sur l’autre! (En chœur)

Rebecca: On s’entraide beaucoup. Quand l’une de nous est démotivée, l’autre est là pour lui remonter le moral.

Avez-vous des mentors ou des modèles?

Rebecca: Toutes les mères qui concilient travail et vie de famille sont des modèles pour nous. Elles jonglent littéralement avec deux boulots! À nos yeux, c’est admirable.

Quand vous avez besoin d’une petite pause, quel site web ou quelle application visitez-vous?

Instagram! (En chœur)

Mandy: J’aime suivre des comptes culinaires ou de décoration. Ça stimule ma créativité!