L’ex-animatrice des émissions Tamy@Royaume-Uni et TamyUSA, à Évasion, explore actuellement de nouveaux territoires puisqu’elle vient tout juste de lancer sa propre agence de contenu, Un peu plus loin. Sa spécialité: raconter des histoires par le truchement de la photo, de la vidéo ou des mots. «En ce moment, j’écris un livre sur le dépassement de soi et le voyage, et j’aimerais mettre sur pied une boutique en ligne, où l’on trouverait le genre d’objets que je rapporte de l’étranger. Aussi, mon rêve, ce serait d’ouvrir un hôtel boutique!» Hyperactive, vous dites?

Depuis quand «slashes»-tu?

J’ai toujours porté plusieurs chapeaux. Je tripe sur tellement de choses! Le contrat qui m’a lancée, c’était une campagne web pour Tourisme Montréal. L’organisme cherchait quelqu’un qui pouvait écrire, faire de la vidéo, de la photo et animer les réseaux sociaux… C’était moi, ça! Ce qui me stimule, c’est de pouvoir toucher à plusieurs choses. Sinon, je m’ennuie.

Lequel de tes titres priorises-tu?

À une époque, ma priorité était d’animer des émissions de voyage, même si je faisais plein d’autres choses. Aujourd’hui, j’ai envie d’être productrice et de développer de nouveaux talents. Lorsqu’on m’offre d’animer une chronique, j’ai du mal à dire non, mais ce n’est plus l’activité au haut de ma liste. 

Est-ce que ton entourage comprend ce que tu fais?

Jusqu’à récemment, ma mère m’envoyait encore des offres d’emplois. Je lui disais: «Maman, j’ai déjà 15 jobs!» Mais, pour elle, c’était difficile de saisir que je puisse faire quelque chose de différent chaque semaine.

Être «slasheuse», est-ce une question de personnalité ou de génération?

Aujourd’hui, on peut essayer tout ce qu’on a envie de faire et on a même plus de chance de réussir si on a plusieurs cordes à son arc. Toutefois, ce mode de vie n’est pas fait pour tout le monde. Moi, j’ai une très grande capacité de travail parce que je suis organisée et je sais prioriser.

Envisages-tu d’être «slasheuse» toute ta vie?

Je ne sais pas, mais si je regarde autour de moi, je constate que la plupart des gens ayant un emploi stable semblent être assis sur un siège éjectable… En ce qui me concerne, je n’ai jamais choisi un travail parce qu’il m’offrait une sécurité, car, à mes yeux, l’important, c’est de ne pas passer à côté de sa propre existence. Je préfère prendre le risque de me réaliser dans des projets qui m’inspirent.

Quels conseils donnerais-tu à une aspirante «slasheuse»?

Je lui dirais: «Trouve un mentor afin de pouvoir compter sur son expérience, et développe un solide réseau de contacts, car c’est indispensable pour traverser les périodes creuses.» Il faut aussi travailler fort et livrer la marchandise.

À DÉCOUVRIR:

La routine beauté de Tamy Emma Pépin, journaliste

Les «slasheuses»: rencontre avec Azamit

Les «slasheuses»: rencontre avec Natasha Kanapé Fontaine