Société
Les athlètes canadiennes à suivre aux Jeux de Paris 2024
À la rencontre de sept femmes exceptionnelles qui espèrent faire rayonner le Canada cet été aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris.
par : EMILY TAMFO adapté par JOANIE PIETRACUPA- 26 juil. 2024
JERICK COLLANTES (T. LEUNG), GRACIEUSETÉ DES JEUX OLYMPIQUES D’ÉTÉ DE 2020 À TOKYO (B. WILKERSON), ANDREW LAHODYNSKYJ / COC (A. YIP), DARREN CALABRESE / COC (S. PARK), MELANIE BUTEZ PHOTOGRAPHE (M. LABELLE), RYAN REMIORZ / THE CANADIAN PRESS (A. RIVARD), VINCENT ETHIER PHOTOGRAPHIE / COC (J. DI STASIO
Pour la plupart des athlètes, les Jeux olympiques semblent inaccessibles; le niveau de compétition est si difficile à atteindre qu’il nécessite des années de dévouement et dépasse certainement la célèbre règle des «10 000 heures d’entraînement» qu’énonçait Malcolm Gladwell. Mais les sept membres de l’Équipe Canada que nous vous présentons ont réussi à surmonter des années de sacrifices, de douleurs physiques et de doutes afin de devenir les meilleures de leur catégorie au pays. Cet été, sous les yeux du monde entier, ces femmes souhaitent représenter fièrement le Canada sur le podium international, à Paris.
Les athlètes canadiennes à suivre aux Jeux olympiques de Paris
MÉLANIE LABELLE
SAINT-HUBERT (QC) — RUGBY EN FAUTEUIL ROULANT
Mélanie Labelle était âgée de 30 ans lorsque sa vie a changé à jamais. En 2016, pendant qu’elle répétait une manœuvre aérienne en vue d’une performance au Championnat canadien de swing (danse), elle est tombée et a subi une blessure grave à la moelle épinière. Tandis qu’elle s’habituait tranquillement à la réalité de sa nouvelle vie, l’équipe de son centre de réadaptation lui a fait découvrir l’univers du rugby en fauteuil roulant quand l’équipe locale de ce sport, les Machines de Montréal, est venue au centre. «Tous les instincts étaient au rendez-vous, mais je ne connaissais pas mon nouveau corps, dit-elle en se remémorant ses premières expériences dans ce sport. C’était fastidieux, mais je me suis rendu compte que je pouvais m’amuser et que je n’étais pas si fragile. Je me suis dit que tant que j’allais m’améliorer, tant que ça allait représenter un changement positif pour moi et que j’allais devenir une meilleure personne, j’allais continuer à pratiquer ce sport.» En huit ans à peine, son talent unique lui permettra de participer aux Jeux paralympiques de Paris 2024 et elle sera la seule femme de l’équipe de rugby en fauteuil roulant, un sport mixte.
Aujourd’hui, Mélanie Labelle s’est fixé l’objectif de réimaginer un avenir plus lumineux pour l’ensemble des sports paralympiques (les sports pratiqués par des personnes souffrant d’un handicap physique ou intellectuel). En tant qu’analyste des Jeux paralympiques de Tokyo en 2020, elle a pu constater les nombreuses différences entre la couverture médiatique des Jeux olympiques et celle des Jeux paralympiques. Elle est d’ailleurs convaincue que si ces Jeux profitaient de l’exposition qu’ils méritent, et que les handicaps étaient mieux compris par le public, le parasport aurait le potentiel de faire vivre aux gens les mêmes sensations extraordinaires que n’importe quel autre sport. «Avant tout, le sport doit être un spectacle, dit-elle. Il faut que les gens le regardent et ressentent des émotions à couper le souffle, certes, mais il faut aussi qu’ils saisissent ce qu’ils regardent. En ce qui a trait au parasport, il y a donc le handicap des athlètes dont on devrait parler davantage, puis il y a le sport lui-même.» Inspirée par les grandes athlètes paralympiques canadiennes Erika Schmutz (rugby en fauteuil roulant) et Chantal Petitclerc (course en fauteuil roulant), Mélanie Labelle a transformé une expérience traumatisante en une carrière florissante sur la scène mondiale, tout en traçant la voie à toutes les femmes qui s’épanouissent dans les sports olympiques et paralympiques.
JUSTINA DI STASIO
BURNABY (C.-B.) — LUTTE
En tant que lutteuse, Justina Di Stasio a mis des années à apprécier son corps, celui-là même qui lui a permis de remporter la médaille d’or (2019) et celle d’argent (2015) aux Jeux panaméricains et d’accéder ainsi aux Jeux olympiques de Paris cette année. Dans les années 2000, à une époque où les silhouettes «maigres et féminines» dominaient la scène, Justina Di Stasio, qui mesurait 5 pi 7 po, avait l’impression d’être plus imposante que toutes les autres. Ce n’est que lorsqu’elle a débarqué sur la scène internationale qu’elle a vu la beauté de sa propre force. «Quand j’ai participé à mon premier championnat du monde junior, j’ai été éliminée très tôt du tournoi, mais je me suis assise dans les gradins et j’ai regardé la Russe Natalia Vorobieva lutter en finale. C’était la première fois que je voyais un corps qui était comme le mien — épaules larges, hanches fines, grande taille, gros muscles. J’ai aperçu cette silhouette imposante et forte, et je me suis dit: “Wow, j’ai l’impression d’être à ma place ici.” C’est à ce moment-là que j’ai voulu être aussi douée.»
Aujourd’hui, à 31 ans, Justina Di Stasio se prépare pour ses tout premiers — et peut-être ses seuls — Jeux olympiques. Elle se sent fin prête à vivre cette expérience hors du commun. Première femme olympienne de sa bande — la nation crie de Norway House, au Manitoba —, elle a profité de ses privilèges en tant qu’athlète pour donner de la visibilité — et un meilleur accès au sport — aux jeunes de sa communauté. «En général, quand j’entre dans une pièce, je ne suis pas entourée d’une foule de personnes autochtones; alors, j’ai dû trouver des ressources pour arriver à mes fins à cet égard. Maintenant, j’ai toutes ces idées et j’essaie de faire en sorte que les enfants sachent où trouver ce dont ils ont besoin pour s’épanouir, eux aussi.» Son engagement envers les jeunes s’est d’ailleurs vite transposé dans l’enseignement, qui lui a permis de découvrir que les leçons qu’elle a tirées de la lutte s’intègrent à merveille à son rôle d’éducatrice, et vice-versa. «Quand on pratique un sport, on veut toujours finir premier. Mais ce n’est pas la réalité dans ma carrière; alors, je dois apprendre à donner le meilleur de moi-même. J’ai l’impression que mon approche de la lutte a évolué grâce à l’enseignement, qui m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses.»
AURÉLIE RIVARD
SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU (QC) — NATATION PARALYMPIQUE
Le syndrome de l’imposteur a failli avoir raison d’Aurélie Rivard. Cette athlète n’avait jamais même pensé à la natation professionnelle avant qu’un entraîneur local la repère pour lui demander de participer à une compétition lorsqu’elle travaillait comme sauveteuse à une piscine locale. Même après avoir intégré l’équipe nationale paralympique à 13 ans (elle est née avec une main gauche non développée), la réalité de son talent ne l’avait pas encore frappée. Ce n’est qu’en 2012, bien installée dans l’avion qui la ramenait de Londres après qu’elle a remporté une médaille d’argent à ses premiers Jeux paralympiques, que le déclic s’est fait. «Rétrospectivement, je réalise que j’ai toujours mérité ma place dans cette équipe, mais je ne le savais pas encore à l’époque… Mon but était d’aller à Londres pour prouver à tout le monde, à moi la première, que je pouvais accomplir de grandes choses. Je ne voulais pas être considérée comme la pauvre petite fille handicapée. Je voulais être la fille qui allait aux Jeux. J’ai tout aimé. Et j’ai pensé: “Je veux recommencer.”»
En grandissant, Aurélie Rivard s’est sentie isolée par son handicap. «J’ai commencé à subir des attaques de panique et j’ai mis du temps à comprendre pourquoi. Lorsque j’étais plus jeune, mon seul objectif était de m’intégrer, mais je n’y arrivais jamais. Et puis, j’avais une sœur jumelle qui avait ses deux mains. Je me demandais constamment: “Pourquoi moi?” J’étais tellement mal dans ma peau que rejeter la faute sur ma main était une excuse facile pour moi.» Et en réalité, personne ne se moquait de sa main; mais elle vivait simplement avec l’idée de ce que les autres pouvaient penser d’elle, et elle y croyait dur comme fer. En continuant à s’entraîner, elle a pu canaliser son énergie anxieuse et se construire une solide estime d’elle-même.
Tandis que la jeune femme de 28 ans se prépare à s’envoler pour Paris, elle attend avec impatience le retour des spectateurs, qui lui ont beaucoup manqué à Tokyo. «J’ai très hâte de retourner aux Jeux et de profiter du privilège que j’ai de concourir à ce niveau. Mon rêve est vraiment simple: vivre le moment présent.» À l’aube de ses quatrièmes Jeux paralympiques, Aurélie Rivard est aujourd’hui la nageuse canadienne la plus décorée aux Championnats du monde de paranatation et compte 10 médailles aux Jeux paralympiques (dont 5 d’or!) à son actif.
TIFFANY LEUNG
TORONTO (ON) — BREAKDANCE
Dès que Tiffany Leung a vu pour la première fois un footwork (jeu de pieds) — les pas complexes et stylisés entre les figures plus spectaculaires de breakdancing —, elle a tout de suite été charmée. C’était la semaine d’initiation à l’Université Queen’s, à Toronto, en 2014, et l’ancienne gymnaste de compétition venait tout juste de s’inscrire à un cours de chorégraphie urbaine pour s’amuser. «En grandissant à Hong Kong, je croyais que le breakdancing se résumait à des mouvements de moulin à vent (windmills) et de fusée aérienne (air flares). À mes yeux, c’était une version édulcorée de la gymnastique. Mais quand j’ai vu le jeu de pieds, je me suis dit que c’était la chose la plus cool et unique qui soit. C’est devenu une sorte d’obsession…» Tiffany Leung a passé le reste de ses études à faire la navette entre la bibliothèque et ses entraînements de breakdance.
En 2020, le breakdancing est officiellement devenu une discipline olympique, ce qui témoigne par la bande des qualités athlétiques nécessaires pour exceller dans ce style de danse. Pourtant, contrairement à la majorité des sports olympiques, les breakdancers n’ont pas de personnel de soutien pour les accompagner. Tiffany Leung a donc mis à profit ses compétences de consultante principale en IA — son travail de jour — pour se préparer aux Jeux. «Je décompose mes mouvements et mes chorégraphies, parce que nous n’avons pas d’entraîneurs. C’est stressant, car je dois maintenant m’améliorer à un rythme accéléré. J’ai mis 10 ans pour arriver au niveau où je suis. Mais comment puis-je passer les six prochains mois à m’améliorer davantage, et plus vite? Je fais des PowerPoint, des plans sur 30, 60 et 90 jours, je décortique ma stratégie, mes priorités, mes objectifs et toutes les tâches que je dois réaliser. Je me sens très chanceuse d’avoir une expérience de consultante, ce qui me permet de me coacher moi-même, en quelque sorte.» C’est d’ailleurs cette détermination qui, espère Tiffany Leung, l’aidera à faire partie de la première cohorte de breakdancers à participer aux Jeux olympiques.
ALANNAH YIP
VANCOUVER (C.-B.) — ESCALADE
Alannah Yip était destinée à représenter le Canada. Non seulement cette trentenaire est la première Canadienne à participer aux débuts olympiques de l’escalade sportive en 2020, mais ses ancêtres paternels sont aussi des pionniers dans l’histoire canadienne: elle est la fière descendante de Won Alexander Cumyow, un militant pour la justice sociale et la toute première personne sino-canadienne à avoir été inscrite comme étant née dans ce pays.
Il semblait donc aller de soi que, en plus d’être une athlète de classe mondiale, Alannah Yip ait utilisé ses plateformes à bon escient, notamment pour mettre en lumière un syndrome qui affecte la communauté des grimpeurs, et des athlètes en général, le déficit énergétique relatif dans le sport (DERS). Selon la définition d’Athlétisme Canada, ce déficit est un ensemble de symptômes cliniques résultant d’un apport énergétique insuffisant par rapport à la charge d’entraînement de l’athlète. Un manque d’énergie chez les grands sportifs a souvent un impact important sur le système reproducteur, car le corps cherche à réorienter les œstrogènes afin qu’ils maintiennent une bonne densité osseuse. Cela peut, entre autres, entraîner une chute des cheveux, une perte de poids, de l’ostéoporose et l’arrêt complet des règles. «L’escalade a toujours eu un pouvoir étrange et malsain sur le poids corporel, dit Alannah Yip. Comme on lutte contre la gravité, il est avantageux d’avoir un poids plus faible. Mais les moyens utilisés pour y parvenir sont vraiment malsains. Notre sport met trop souvent l’accent sur la perte de poids plutôt que sur le renforcement musculaire.» Dans le cadre de son engagement à faire changer les choses, elle met donc à profit son nouveau rôle au sein de la Commission des athlètes de la Fédération internationale d’escalade, l’organisme qui régit l’escalade de compétition, pour veiller à ce que les règlements soient améliorés afin de dépister et de traiter les athlètes à risque de DERS. Au moment où elle se prépare pour Paris, Alannah Yip entrevoit l’événement avec une forme de confiance renouvelée. Elle est aujourd’hui complètement chauve — elle a récemment souffert d’alopécie totale —, mais elle se sent plus libre et autonome que jamais, ce qui, à ses yeux, lui permettra certainement d’atteindre de nouveaux sommets dans le monde de l’escalade. «Plus que jamais, je m’avance vers les tapis en me disant: “Je suis qui je suis. C’est à prendre ou à laisser.” Et ça me fait énormément de bien.»
BRANDIE WILKERSON
TORONTO (ON) — VOLLEYBALL DE PLAGE
Brandie Wilkerson était une enfant créative. Elle aimait le dessin, la peinture et la mode, et a passé ses années de formation dans une école d’art de l’Ontario. Bien que sa mère, qui courait régulièrement des Ironman, l’encourageait à mener une vie active, Brandie a grandi en considérant le sport comme une simple «activité à réaliser pendant que ses parents travaillaient». Pourtant, cette athlète, qui est née en Suisse et a grandi au Canada — la première femme noire à représenter le Canada aux Jeux olympiques en volleyball de plage —, est sur le point de faire sa deuxième apparition aux Jeux. Avec sa partenaire, Melissa Humana-Paredes, Brandie Wilkerson entrera peut-être dans l’histoire en montant sur le podium pour recevoir la deuxième médaille du Canada dans ce sport (l’équipe masculine a remporté la médaille de bronze aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996). «Si vous aviez posé la question à mes amis du secondaire, je ne pense pas que quelqu’un aurait répondu: “Brandie va devenir une athlète professionnelle”, dit-elle. Personne n’a jamais cru que c’était mon rêve, mais je me sens extrêmement privilégié d’être là où je suis. Ça me fait penser qu’il y avait peut-être une place juste pour moi dans cet univers-là, après tout.» Tout au long de son parcours, Brandie Wilkerson a été très consciente du fait que, pour des jeunes athlètes, l’accès aux ressources est l’un des facteurs les plus déterminants de leur réussite. Le volleyball de plage n’était certes pas une priorité dans sa communauté de Rexdale, à Toronto; et elle a vite remarqué que les jeunes sportifs qui vivaient dans des quartiers plus aisés avaient une expérience bien différente de la sienne. C’est pourquoi elle a cofondé Project Worthy, un programme de bourses d’études qui permet aux jeunes athlètes canadiens PANDC (personnes autochtones, noires et de couleur) d’accéder au volleyball. «Comment tracer son chemin dans les endroits où l’on ne voit généralement pas de personnes auxquelles on s’identifie?», s’était-elle alors demandé.
Chaque année, Project Worthy couvre les frais d’inscription de deux jeunes athlètes au club de volleyball. À ce jour, ce programme a financé la participation de 30 enfants à des camps de volleyball internationaux. À l’avenir, Brandie Wilkerson espère qu’il inclura encore davantage de mentorat afin de pouvoir «rendre la pareille» à la communauté pour le soutien qu’elle a reçu en tant que jeune sportive. «Faire quelque chose d’aussi simple que de financer un athlète de la communauté PANDC est très gratifiant. Je suis impatiente de voir ce sport représenter le pays et les gens qui y vivent!»
SKYLAR PARK
WINNIPEG (MB) — TAEKWONDO
Skylar Park savait à peine marcher lorsqu’elle a commencé à pratiquer le taekwondo. Elle portait encore une couche quand elle a commencé à s’entraîner sur les tapis du studio de ses parents à Winnipeg et, à sept ans, elle a obtenu sa ceinture noire. «Quand j’étais plus jeune, tous les membres de ma famille s’entraînaient ensemble, tout le temps. Je ne pense pas que ce soit une chose courante… C’est ce qui m’a attirée dans ce sport au début, et c’est encore le cas aujourd’hui.» Non seulement ses deux frères cadets sont des athlètes professionnels en taekwondo, mais le père de Skylar Park, Jae, est aussi leur entraîneur, et Andrea, leur mère, est leur momager de voyage. Pour Skylar Park, taekwondo est synonyme de famille. C’est grâce au soutien de sa famille qu’elle dit avoir pu se qualifier pour ses deuxièmes Jeux olympiques (les premiers étaient à Tokyo en 2020) et espérer réaliser les rêves qu’elle poursuit depuis sa première compétition. «D’aussi loin que je me souvienne, j’ai dit à mes parents que je voulais gagner une médaille d’or pour le Canada aux Jeux olympiques. Je me rappelle avoir regardé la cérémonie d’ouverture des Jeux de Londres en 2012 à la télé. Nous étions censés sortir avec nos grands-parents après, mais j’ai dit à mon père que je souhaitais plutôt m’entraîner. J’ai été tellement inspirée en voyant l’équipe du Canada défiler. Je pense que ce rêve olympique a toujours été dans un coin de ma tête!» Avec son expertise, Skylar Park, 24 ans, utilise aussi les arts martiaux pour aider les jeunes filles à acquérir la confiance dont elles ont besoin pour relever les défis de la vie. En mars dernier, elle a d’ailleurs organisé un atelier, nommé Pathway to Paris, au cours duquel elle a présenté des techniques fondamentales d’autodéfense à plus de 200 adolescentes et femmes. «C’est une chose que je continue à développer, mais que j’essaie également de faire ressortir chez les jeunes femmes à qui j’enseigne. Le monde n’est pas toujours sans danger, et savoir que si quelque chose devait arriver, ces filles ont en leur possession un moyen de protection supplémentaire s’est révélé très stimulant.»
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