Annie Carrier, 24 ans, diplômée en marketing-management

Elle a beau avoir grandi dans un pays aux hivers rudes, Annie Carrier est parfaitement à l’aise sur une planche de surf ou de kite. C’est la faute à son père, un fanatique de sports nautiques qui l’emmenait chaque été au cap Hatteras, en Caroline du Nord. Aujourd’hui, la tradition se perpétue. Quand Annie n’est pas en train de défier les courants en Caroline du Nord ou dans le Maine, elle chasse les moutons du Saint-Laurent, à raison de trois ou quatre fois par semaine. Car le surf, on en est mordu ou pas…

Pourquoi elle s’est jetée à l’eau? «Après avoir vu le film Blue Crush, j’ai tout de suite commencé à économiser mon argent de poche pour acheter ma première planche de surf. J’avais 15 ans.»

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Pourquoi elle reste accro? «Parce que le surf, c’est ce qui me rend heureuse. Ce n’est pas juste un sport; ça fait partie de moi. Et parce que l’adrénaline qu’on ressent sur la vague, c’est indescriptible.»

Pascale Marcotte, 20 ans, étudiante en administration et prof de surf

Pour Pascale, le surf n’est pas qu’un sport: c’est un mode de vie. Tous ses amis en sont fous. Son copain aussi. En ce moment, elle est d’ailleurs en Australie, où elle a décidé de passer l’année. «Vivre dans ce pays m’a rapprochée de la nature, dit-elle. Combien de fois ai-je surfé entourée de dauphins? J’ai même parfois croisé des requins! Il y a cinq mois, ça m’aurait fait paniquer; aujourd’hui, je sais que je suis dans leur environnement et qu’il faut les respecter.»

Pourquoi elle s’est jetée à l’eau? Pour elle aussi, voir Kate Bosworth conquérir les vagues dans Blue Crush a été déterminant. Elle avait alors 12 ans et rêvait déjà d’imiter la blonde actrice. Ensuite, son copain lui a appris qu’on pouvait pratiquer le surf à Montréal. «C’est là que je me suis rendu compte que ce rêve était à ma portée!»

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Pourquoi elle reste accro? «Les plus belles expériences de ma vie, je les ai vécues grâce au surf, raconte-t-elle. J’ai déjà passé deux mois au Costa Rica et au Salvador, et, cette année, je suis en Australie… Sans le surf, je ne voyagerais pas autant, et pas de la même façon non plus.»

 

Julia Barrette-Laperrière, 23 ans, finissante en danse contemporaine

Entre le surf et la danse, le coeur de Julia balance. Heureusement qu’elle réussit parfois à concilier les deux: elle présente ce mois-ci au Festival Fringe de Montréal une oeuvre chorégraphique inspirée du surf, de l’eau et du roman Océan mer, d’Alessandro Baricco. «La danse m’a beaucoup aidée en surf. J’ai appris à mieux connaître mon corps, à être plus souple, à percevoir mon centre de gravité.»

Pourquoi elle s’est jetée à l’eau? «Quand j’étais petite, mon frère était mon idole. Je voulais faire les mêmes choses que lui, et lui, il faisait du surf.» À 14 ans, elle est donc montée pour la première fois sur une planche. Ensuite, elle a compté les jours jusqu’à ses 16 ans, âge auquel son frère Olivier (un des meilleurs surfeurs du Québec) estimait qu’elle serait assez grande pour passer l’été au cap Hatteras avec lui et ses amis. Persévérante, Julia? Et comment!

Pourquoi elle reste accro? Parce que être sur l’océan, c’est comme «être perdue dans l’immensité. La mer, c’est tellement puissant que quand tu t’y trouves, comme un petit point sur l’eau, tous tes soucis disparaissent.» (jblcreation.yolasite.com)

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