«J’ai rencontré mon chum, maintenant papa de mon enfant, sur Tinder. C’est quand j’ai arrêté de «swiper pour swiper» que ç’a fonctionné. Je le faisais plus consciemment, en étant présente, et je balayais vers la droite pas juste pour les gars sexy en bédaine. Je portais plus attention au détail, sans me laisser porter seulement par ma libido. Mon chéri, je trouvais qu’il avait des yeux doux, honnête. Il était poli, et il m’a abordée sans pick-up line quétaine. J’ai tout de suite apprécié.» – Catherine, 31 ans, en couple depuis trois ans.

«C’est juste avant de partir un an en voyage que j’ai fait la connaissance de mon copain. Quand je suis allée à notre premier rendez-vous, je n’avais donc aucune attente, et je crois que ç’a aidé. J’étais ouverte à ce qui allait se passer, simplement. Je suis restée moi-même, j’ai été honnête et… c’est moi qui lui ai écrit en premier, après la date! Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de démontrer notre intérêt.» – Stéphanie, 34 ans, en couple depuis six mois.

«Je pense qu’il ne faut pas se fier seulement à l’apparence, et porter attention aux photos que la personne choisit pour son profil. Sa manière de se présenter en dit long: un gars dans un club, ou un gars sur une montagne avec des Merrell aux pieds, ce n’est souvent pas le même type de personnalité. Les photos de mon chum – maintenant le père de mon bébé! – sur Tinder étaient vieilles et franchement pas de très bonne qualité, mais elles dénotaient un sens de l’humour qui me rejoignait. Je le trouvais à mon goût, mais les clichés n’étaient pas du tout représentatifs de son charisme et de sa beauté dans la vraie vie. On s’est parlé longtemps avant de se rencontrer, et on est allé sur toutes sortes de dates l’fun; pas juste des bières dans des bars sombres!» – Audrey, 29 ans, en couple depuis cinq ans.

«Le truc, c’est de s’investir. Rencontrer une personne à la fois, tenter de la déchiffrer, de se concentrer sur les qualités qu’elle possède, et pas seulement sur celles qu’elle ne coche pas sur notre liste de prérequis. C’est facile de toujours être en quête de «mieux» sur les applis, mais je crois que pour rencontrer l’amour, il ne faut pas courir plusieurs lapins à la fois. Mon chum est entièrement d’accord!» – Maude, 30 ans, en couple depuis deux ans.

«Quand j’ai matché avec mon chum, je le trouvais un peu beige, pas assez entreprenant, meh. On s’est à peine parlé. Ce n’est que des mois plus tard, à bout des pervers narcissiques flamboyants que je rencontrais sur l’appli, que j’ai décidé de lui donner une chance en me disant: ce sera ma dernière date Tinder. Et ç’a fonctionné! Mon chum est tout sauf beige, il est intelligent, drôle, attentionné. Comme quoi les apparences sont parfois trompeuses! Mon conseil, donc: donner la chance au coureur, comme on dit!» – Annie, 38 ans, en couple depuis trois ans et demi.

«Aussi cliché que ça puisse paraître, je crois qu’il faut se fier à notre feeling. Que ce soit pour juger les photos, pour la conversation qui suit en ligne ou pour ce qu’on a comme intuition après la première date… Habituellement, si tu ne le feels pas la première fois, tu ne le feeleras pas plus la troisième! C’est mieux ne pas perdre son temps, et d’être honnête.» – Carl, 27 ans, en couple depuis un an.

«Vaut mieux trente premières dates qui ne fonctionnent pas pour finalement tomber sur quelqu’un qui nous plaît, que de perdre son énergie et son temps durant des mois avec une personne qui ne nous fait pas vraiment triper. Mon conseil? Enchaîner les rencontres sans gêne. Un moment donné, la bonne personne se présentera.» – Cristine, 28 ans, en couple depuis deux ans et demi.

«Je crois qu’il faut être honnête dès le départ sur ce qu’on cherche et sur qui on est. Nommer exactement nos attentes, et même nos failles, parfois. Ça nous permet d’investir notre temps dans des gens qui valent la peine, qui ont envie de nous connaître pour vrai, malgré nos petits défauts et nos complexités.» – Jessica, 30 ans, en couple depuis un an.

«Mon conseil vient d’un constat. Les relations sexuelles transactionnelles sont vraiment moins jugées chez les hommes gais, et ça fait en sorte qu’il y a vraiment une appli pour tout : des rencontres juste pour du sexe, juste pour du sexe avec des gars poilus, juste pour du sexe avec des hommes plus âgés, etc. Quand tu es un homme gai et que tu vas sur Tinder plutôt que ces applis, tu te débarrasses d’emblée de la complexité de déchiffrer les intentions de l’autre. Clairement, un gars avec qui tu matches sur Tinder n’est pas là seulement pour une baise, sinon, il aurait choisi une autre appli. Je suis allée sur beaucoup de rencontres Grindr et Scruff, dans ma vie, mais sur une seule date Tinder et on est ensemble depuis trois ans. Il y a aussi une grande part de chance là-dedans, mais je pense que ça aide énormément d’avoir le choix d’un forum virtuel qui rassemble des gens qui ont les mêmes attentes que moi. Je pense donc qu’il ne faut pas hésiter à parler d’emblée de nos attentes en toute transparence. Il serait nécessaire que les hétéros aient accès à des plateformes, des forums similaires. Et ça, ça passe d’abord par une culture populaire plus sex positive.» – Jean, 27 ans, en couple depuis trois ans.

«Personnellement, je pense qu’il ne faut pas essayer d’impressionner la galerie, il ne faut pas en faire trop. Mon chum m’avait d’abord envoyé un long message, et j’étais certaine que c’était un texte copié-collé qu’il envoyait à toutes les filles qu’il abordait. Je n’ai pas répondu. Deux mois plus tard, il m’envoyait quelque chose de plus honnête, de plus vrai. Et j’ai accepté de le rencontrer!» – Vanessa, 29 ans, en couple depuis huit ans.

Photo: Getty Images

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