Chère Léa,

Je suis une femme de 27 ans en couple depuis quatre ans avec un homme fantastique. Il est gentil, drôle, a un bon travail, est en santé, etc. On habite ensemble, et ça va assez bien. Bref, je suis tombée sur le jackpot: un bon gars. Mon premier à vie.

J’ai aimé ça pendant un temps.

Seul problème: maintenant, il m’énerve! Sa vie rangée et sans histoire me tombe sur les nerfs. Sa façon de me sourire pour me signifier que je stresse pour rien m’exaspère. Ses réponses évasives à mes angoisses existentielles me frustrent. Et quand je m’épanche sur le sujet, je n’ai droit à aucune compassion de la part des autres. La moitié de mes amies donneraient n’importe quoi pour avoir une relation stable avec un gars correct. Tout ce que je trouve à faire, moi, c’est m’en plaindre!

Suis-je allergique aux bons gars? Suis-je condamnée à coucher avec des hommes qui veulent juste mes fesses, ou trouverai-je mon bonheur dans une relation stable?

Merci pour ta réponse, ma chère!

 

Peut-on être allergique aux bons gars? Non, je ne pense pas, même si certaines le prétendent. Mais, au fond, quelle femme ne rêve pas d’une relation riche dans laquelle elle se sent bien et peut autant s’épanouir en tant que tigresse qu’en tant que chatonne? Hein? De trouver un bon gars qui sait être brute quand il le faut (Qui? Moi? Vouloir me faire tirer les cheveux?), n’embarque pas dans notre sempiternel blabla, mais sait déceler quand on se livre pour de vrai et qu’il nous faut un quart d’heure d’empathie. Celui-là, on en rêve, on le cherche et, bien souvent, on se demande s’il existe.

Est-ce que je ferais le métier de love coach si, moi-même, je n’y croyais pas? Non. Au même titre qu’un évêque doit croire en Dieu, je crois en l’amour avec un grand A.

Je crois en la relation, au couple, au mariage et à tout ce qui va avec! Oui, les clochettes, les carrosses et surtout, surtout, le prince charmant.

Allez-y, jetez-moi la première pierre. C’est justement le nom de mon mari.

J’y crois, non pas pour me convaincre naïvement d’une version de la vie à la Disney (même si cette vie-là m’a justement servi une histoire d’amour qui ferait rougir de jalousie Blanche Neige, Cendrillon et ses copines), mais bien parce que je sais que l’amour est là, qu’il est accessible à tous et qu’il y a pour chacun, des gens, et souvent une personne en particulier, qui ont le don de nous faire grandir et révéler ce que nous avons de mieux, de plus important et d’essentiel.

Attention, ça ne veut pas dire que c’est une vie facile tous les jours ou que, dans ce conte de fées que peut être l’amour, on n’a pas envie de garocher une lampe à la tête de notre prince de temps à autre. Mais mine de rien, si tu oses te donner le droit et les moyens d’y croire, il devrait y avoir pour toi, comme pour les autres, cette forme de partenaire, de relation qui te donne envie d’y rester quel que soit le prix qu’elle te coûte en pilage sur ton orgueil et sur ton ego.

Ça, ma chère, ça ne demande pas de compromis, ça ne demande pas de choisir entre le bon gars stable et le tombeur à la bécane. Ça demande de se connaître un minimum, de savoir ce qu’on recherche pour être en mesure, le jour où notre petit bonheur passe, d’humblement le reconnaître et le ramasser.

C’est ce que je te souhaite. Si tu as besoin d’aide pour t’éclairer sur ta route, je te prêterai volontiers ma lanterne. Ma porte de coach est ouverte!

À bientôt,

Léa la love coach

 

 

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