Vous détestez parler au téléphone ou bien le son d’une personne qui mange? Vous avez en horreur les gens qui marchent lentement ou les plats avec du brocoli? Sur Hater, vos bêtes noires pourraient bien devenir vos atouts afin de rencontrer l’âme sœur.

Dès votre inscription, Hater vous présente une sélection de sujets (plus de 2000!) allant de Donald Trump, au camping en passant par la guacamole. Puis, à l’aide d’émoticônes, vous marquez chaque sujet d’un «J’aime», «J’adore», «Je n’aime pas» ou «Je déteste». Après l’étude de votre profil, l’application vous suggère, un peu comme sur Tinder et autres, une sélection de personnes près de vous qui détestent les mêmes choses que vous. À vous de choisir si vous voulez «matcher» ou si vous passez au suivant!

 

Hater

 Photographe: Hater – courtoisie

 

Le concept derrière l’application peut sembler un peu ridicule, pourtant Brendan Alper, un des fondateurs de Hater explique que, malgré la légèreté de l’idée initiale, « il est prouvé que les gens semblent se rapprochent davantage autour des choses qu’ils détestent » et ils semblent parler plus honnêtement des choses qu’ils ont en horreur que des choses qu’ils adorent.

Hater, c’est aussi une belle occasion de laisser tomber la version idéalisée de nous-même qu’on présente sur les autres applications de rencontres et de montrer notre petit côté grumpy! L’appli comporte même un petit jeu brise-glace pour mieux initier la conversation avec un prétendant potentiel.  

Toutefois, comme la haine est une chose difficile à contrôler, Brendan Alper affirme que tout comportement négatif ou haineux est proscrit de l’appli et que quiconque se fait reporter par un usager se voit banni définitivement de l’application. D’ailleurs, l’ensemble des questions a été pensé de façon à ne promouvoir aucune incitation à la haine!

L’application est disponible sur le Apple store, en anglais uniquement et sera disponible sur Android d’ici ce printemps. Il y a peu d’utilisateurs québécois pour l’instant, mais gageons que ça ne saurait tarder!