Rencontrer l’âme soeur – ou du moins une personne qui nous plaît – sur Internet est désormais monnaie courante. Qui ne connaît pas quelqu’un dans son entourage qui a fait la connaissance de l’élu de son coeur via le Net?

C’est le lieu (virtuel) de rencontre le plus branché de l’heure. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir le nombre de sites qui pullulent sur la Toile. Et il y en a pour tous les goûts. Si, si! Tenez, le jules de vos rêves, vous l’aimeriez comment? intello? juif? végétarien? sportif? Eh bien, il existe des sites pour dénicher des intellectuels diplômés, des adeptes de la synagogue, des puristes du végé, des férus d’athlétisme… Fatiguée des radins qui vous font payer la moitié de l’addition, vous rêvez d’un riche trader à l’avenir prometteur ou d’un généreux Sugar Daddy? Vous pouvez aussi le trouver sur le Web. Enfin, si votre genre, c’est plutôt la jeunesse munie de pectoraux bien fermes, il vous suffit de surfer sur le bon site pour y dégoter l’étalon de vos fantasmes. Pour comprendre le phénomène, notre collaborateur Yves Schaëffner nous fait découvrir dans son reportage «Sites de rencontres: riche, beau, végétarien… quel chum voulez-vous?» (numéro d’avril 2009) ces nouveaux sites hyper ciblés qui attirent tant d’hommes et de femmes de tout âge et de tout horizon.

Doit-on en conclure qu’il est désormais possible, en quelques clics, de mettre la main sur la perle rare correspondant à nos besoins – affectifs ou hygiéniques – du moment? Pour bon nombre de célibataires, il semblerait que oui. D’accord, ça manque un peu de romantisme, mais ça a au moins le mérite d’être efficace. Grâce à ces sites, un paquet de célibataires en mal de compagnie finissent par trouver chaussure à leur pied, ou presque. Tout le monde n’a pas envie de traîner dans les bars les fins de semaine ou de s’inscrire à un club d’activités quelconque dans l’espoir de trouver un jour son Mr. Big. Une chose est sûre, parmi la dizaine de couples ayant des enfants que je fréquente, trois d’entre eux ont fait connaissance par Internet. Et je suis prête à parier qu’ils ne sont pas sur le point de se séparer.

À LIRE ABSOLUMENT dans notre numéro d’avril 2009
«Les derniers monarques de l’Arctique». Notre spécialiste voyage et défenseur passionné des animaux, Louise Dugas, nous livre probablement ici l’article le plus poignant de sa carrière: un reportage exclusif sur l’ours blanc de Churchill (Manitoba), la capitale mondiale de l’ours polaire. Avec une plume tout en finesse et gorgée d’émotion, elle nous raconte son incroyable expédition au bout du monde et fait le point sur la menace d’extinction qui pèse sur ce colosse de la banquise.