Le savoir-faire japonais

Le maillot: D’inspiration kimono, les motifs géométriques et floraux rappellent la culture orientale.

Qui: Les Japonaises, aux Jeux olympiques d’Athènes de 2004, pour l’épreuve de ballet. Parmi les médaillées d’argent, on retrouvait Miya Tachibana et Miho Takeda, qui ont aussi remporté la deuxième place au programme en duo.

Marquant parce que… les maillots des nageuses du Japon sont des véritables œuvres d’art. Ils ont été dessinés par l’artiste de renom, Yunosuke Kawabe , graphiste et créateur de teintures yûzen-zome, un procédé traditionnel qui permet d’élaborer à la main divers motifs sur la soie avec de la colle de riz. L’artiste, dont le père est un créateur de kimono hautement respecté, a combiné cet art à des techniques modernes pour inventer les imprimés contemporains des deux maillots qu’ont portés les athlètes à Athènes.

 

 

 

 

 

 

russ300.jpgLe faste russe

Le maillot: Solidement cousues au lycra, les paillettes orange, or et noir ornent la presque totalité du maillot, hormis la mosaïque aquatique miroitante au niveau du buste.

Qui: Les Russes Anastasia Davydova et Anastasia Ermakova, championnes olympiques en duo et ballet en 2008, aux Jeux olympiques de Beijing.

Marquant parce que… grâce à ces deux légendes, la natation synchronisée a renoué pour de bon et sans complexe avec le chic outrancier. Artistiquement irréprochable, toute l’équipe accorde une grande importance au visuel, y compris aux maillots, au maquillage et à la coiffure. Le modèle scintillant contribue ainsi à souligner la domination russe sur presque toutes les compétitions internationales depuis la fin des années 1990. «Dans les années 1996 et 2000, les maillots se faisaient plus athlétiques, mais maintenant on assiste au retour d’un look plus théâtral et extravagant. Les paillettes sont à la mode. Je passe d’ailleurs des heures à pailleter les maillots de mes enfants!» explique la nageuse canadienne.

 

 

 

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