Hilary Rhoda rend justice aux règles de savoir-vivre apprises à l’école catholique pour jeunes filles qu’elle a fréquentée. Chaleureuse, amicale, facile à vivre, elle est à la fois simple et naturelle. Une jeune fille comme les autres, quoi. À condition, bien sûr, de mesurer plus de 1,80 m, d’être une bombe hallucinante et de gagner des millions de dollars! Élevée dans une banlieue du Maryland, non loin de Washington, cette belle Américaine qui n’en avait que pour les sports est devenue, en cinq petites années, une des mannequins les plus demandées de la planète mode. Elle peut aussi bien être l’ultrasexy modèle du magazine Sports Illustrated que l’élégante égérie d’Estée Lauder.

Même si elle n’a que 23 ans, Hilary est remarquablement zen par rapport à son extraordinaire parcours. Aujourd’hui, elle se souvient avec sérénité des rejets brutaux qu’elle a essuyés après ses premières auditions pour des campagnes de pub ou des défilés de designers. «Ça arrive à tout le monde, dit-elle posément. Quelqu’un n’aime pas votre look, mais la personne suivante l’adore. Et vous devenez soudainement populaire. C’est ce qui s’est produit dans mon cas.» Même si, comme dans les émissions de téléréalité, le crêpage de chignon entre modèles est chose fréquente, la jeune femme assure n’avoir jamais connu ce type de problème. «Les autres filles n’ont jamais été mesquines ou grossières à mon égard», ditelle. Au contraire, elle a tissé des liens d’amitié avec un grand nombre d’entre elles, dont Coco Rocha, par exemple. «Nous sommes plusieurs à avoir commencé en même temps. Nous participions aux défilés chaque saison et nous avons, d’une certaine manière, grandi ensemble.»
 

Ses copines ne sont pas nécessairement de grands noms de la mode ou de la beauté. Maintenant que ses amis d’enfance sont diplômés de l’université, nombre d’entre eux sont venus vivre à New York pour y travailler. Hilary passe donc la plupart de son temps entourée de gens qu’elle connaît depuis (presque) toujours. Bien qu’elle ait envoyé plusieurs demandes d’admission dans des universités et qu’elle ait été sélectionnée par certaines écoles pour jouer dans leur équipe de hockey sur gazon, elle a préféré poursuivre sa carrière de mannequin. «C’était un risque, mais je suis plutôt contente de la manière dont les choses ont tourné», se félicite-t-elle.

L’expérience universitaire, Hilary l’a vécue par procuration grâce à son frère aîné. «Nous sommes très proches depuis l’école secondaire. Alors, quand il allait à l’Université de Pennsylvanie, à Philadelphie, je m’y rendais presque chaque weekend, jusqu’à ce qu’il termine ses études l’an dernier. Je suis même devenue amie avec ses copains.» Des amitiés qui sont toutefois restées platoniques… «Mon frère est très protecteur, précise-t-elle en riant. Il ne me laisserait pas fréquenter un de ses copains.» Hilary est une avide joueuse de basketball, de crosse et de hockey sur gazon, mais, faute de temps, elle se contente de jouer au tennis et de faire ses exercices quotidiens avec son entraîneuse superstar, Tracy Anderson, notamment connue pour avoir travaillé avec Madonna et Gwyneth Paltrow. «Nous faisons des routines de danse cardio avec des chorégraphies que je dois apprendre, alors ce n’est jamais ennuyant. Tracy me force à toujours me donner à fond, et la musique est vraiment bonne. C’est le fun.»

 

Plus sportive que la moyenne de ses consoeurs, la mannequin prend tout de même un soin jaloux de sa peau, accordant une attention particulière à son teint magnifiquement pâle. «J’avais beaucoup de taches de rousseur quand j’étais plus jeune, et elles tendent à réapparaître si j’expose mon visage au soleil.» La belle applique donc méticuleusement un écran solaire FPS 30 lorsqu’elle fait du sport à l’extérieur, et se protège le reste du temps avec le Voile de teint tenue extrême Double wear light FPS 10, d’Estée Lauder. Récemment, elle s’est également offert quelques couvrechefs, dont un seyant feutre mou. Naturellement, son régime pour le soin de la peau inclut des produits Estée Lauder, dont le complexe de réparation synchronisée visage et le complexe de réparation synchronisée contour des yeux Advanced Night Repair. Elle suit également les conseils de sa mère – qui, dès son plus jeune âge, lui a répété: «Hydrate, hydrate, hydrate!» – et utilise la crème ultrahydratation Hydrationist, jour et nuit. Et, qu’elle soit exténuée ou pas, elle se démaquille toujours avant de se glisser dans son lit.

Comme ses cheveux sont mis à rude épreuve durant les séances photo – sèche-cheveux, fer, rouleaux chauffants -, la belle brunette les traite aux petits soins le reste du temps. Elle a notamment banni le séchoir de sa routine quotidienne. «Mes cheveux sèchent naturellement assez droit, alors, ils ne me causent pas de souci.» Hilary a aussi mis à profit les nombreuses heures qu’elle a passées devant le miroir avec des coiffeurs et des maquilleurs pour des défilés ou des séances photo. «Quand je vais à des évènements, je me maquille moi-même. J’ai appris les petits secrets des maquilleurs…»

Cinq ans à voyager aux quatre coins du globe pour son travail – Los Angeles, Paris, les Caraïbes, le Rajasthan… – ont également fait d’elle une experte ès valises. «Qu’importe la durée de mon séjour, j’ai appris à tout faire entrer dans un bagage à main. Je prépare un ensemble pour chaque jour, et j’ai une tenue que je porte à l’aller et au retour», dit-elle. En plus de sa valise, il lui arrive, selon la durée du vol, d’emmener son chihuahua, Chloe. Malheureusement, le Canada n’a pas figuré à son itinéraire au cours des dernières années. «La seule fois où je m’y suis rendue, c’était à l’occasion d’un voyage scolaire, alors que j’étais en septième année, avec ma classe de français. Nous étions allés visiter Québec, se souvient- elle. Il faut vraiment que j’y retourne.»

 

 

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