Lors de la Fashion Week de Londres printemps-été 2020, en septembre dernier, le groupe écolo Extinction Rebellion a perturbé les festivités. En cause? Le cycle effréné et éphémère de la mode, deuxième industrie mondiale la plus polluante après le secteur pétrolier qui produit chaque année 100 milliards de nouveaux vêtements. Pour ce faire: exploitation active de ressources limitées, déforestation et surconsommation d’eau – 2700 litres pour fabriquer un seul t-shirt en coton! Entre plaisir coupable et conscience environnementale, comment joindre alors l’envie de rafraîchir notre garde-robe et d’embrasser les tendances saisonnières tout en limitant notre empreinte environnementale et en protégeant la planète des dangers d’une mode minute et jetable?

On investit dans des classiques qui nous suivront longtemps, on privilégie des marques écoresponsables et on donne un nouveau souffle à des vêtements et à des accessoires qui, sinon, finiraient leurs jours dans des décharges aux côtés de milliards d’autres. (En se décomposant, ils libèrent des gaz à effet de serre, grands responsables du réchauffement climatique.) Véritables cavernes d’Ali Baba, les magasins du Village des Valeurs permettent de faire des trouvailles uniques à prix tout doux sans se culpabiliser. Et si on succombe de temps en temps à l’achat d’une nouvelle pièce – après tout, on est humain –, on change doucement mais sûrement nos habitudes de consommation. L’objectif? Limiter notre bilan carbone au maximum sans sacrifier notre style.

Photo: Imaxtree

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