TENDANCE RECYCLAGE

Rachel F.
Québec

Recycler: c’est redonner vie à des vêtements en fin de course, lutter contre le gaspillage, et donc limiter la production de déchets. Voilà la motivation de Rachel Fortin qui l’a poussée à créer Rachel F., une marque de vêtements et accessoires recyclés, avec la fourrure et le cuir comme matières premières. «J’avais un peu de difficulté avec la fourrure neuve. Je me suis rendu compte que les stocks de vieilles fourrures sont énormes au Québec, alors j’ai choisi de faire de l’harmonisation des matières recyclées. Comme ça, la bête vit plusieurs vies!», explique la jeune designer. Dans ses collections, on trouve des chapeaux de moto en cuir – très prisés – des ceintures, sacs, mitaines, cache-oreilles, broches en fourrure… La touche personnelle de Rachel F.: au fil des collections, elle invite des artistes montréalais pour dessiner sur le cuir recyclé. Résultat: un style jeune et décapant, une vraie signature de mode, l’éthique en plus. (rachelf.ca)

Cul-de-sac
Québec

La marque montréalaise Cul-de-sac a aujourd’hui deux boutiques à Montréal et réinvente des vêtements à partir de textiles ou matériaux de récupération. Tout est bon à recycler quand on a un peu d’imagination… c’est le cas de Mélissa Turgeon! Exemples: une anse de sac est faite à partir d’une ancienne ceinture de sécurité d’auto, de vieilles cravates agrémentent les t-shirts ou les robes. Drôle et rafraîchissant!

3811, rue Sainte-Catherine Est, 371, avenue Mont-Royal Est et 3966, boul. Saint-Laurent. Tél. (514) 529 0557

Red Mutha
Grande-Bretagne

Les Anglais savent s’éclater en matière de mode, ils le sont aussi lorsqu’il s’agit de recycler des vêtements. La preuve avec la marque anglaise Red Mutha qui fait des pièces uniques «recustomisées» à partir de vieux vêtements. Un mélange détonnant, avec des têtes de mort en écusson, des patches de tissu partout, des couleurs explosives… Ça rock dans la garde-robe! (redmutha.com)

 

Photo: Annie-Ève Dumontier (Rachel F.)

TENDANCE BIO-ÉQUITABLE

Veja
Brésil/France

Ils ont tout compris, les deux jeunes Français qui ont créé Veja. La déjà célèbre marque brésilienne de baskets équitables en coton, cuir et caoutchouc biologiques: peu de communications – les médias emballés par la démarche s’en chargent très bien… la preuve! – offrent des modèles simples et mixtes pour la plupart, un V reconnaissable sur le côté de la chaussure à l’image des grandes marques de sport, et voilà comment on devient la première chaussure-culte du commerce équitable! Sérieusement, Sébastien Kopp et François-Ghislain Morillon considèrent que «le commerce équitable n’est pas un acte de charité. C’est un acte commercial qui respecte la dignité de tous les acteurs».

Les baskets Veja sont en vente chez Rien à cacher: 4141, rue Saint-Denis à Montréal.

Ethic Wear – Marie Cabanac
Belgique

La Bruxelloise Marie Cabanac crée du prêt-à-porter, mais aussi du haut de gamme et des pièces uniques. Ses vêtements sont en coton certifié biologique, en chanvre et en lin, en fibres de bambou ou de soja, et parfois même en textile recyclé. Le prêt-à-porter est fabriqué en Inde dans le respect des conventions de l’Organisation internationale du travail et du commerce équitable.

IDEO
France

C’est l’une des marques pionnières de la mode équitable et bio en France puisqu’elle existe depuis 2002. «On a contribué à imposer une autre vision du bio qui se réduisait, il y encore peu de temps, à des t-shirts basiques et des chaussettes écrues!», note avec humour Rachel Liu, l’une des fondatrices. Côté équitable, IDEO travaille sur le long terme avec des petites exploitations péruvienne, indienne, cambodgienne et tibétaine, où les ouvriers sont payés en fonction de leurs besoins et non de la loi du marché. Les collections hommes et femmes sont décontractées, jeunes, faciles à porter; il existe même une collection pour bébé, car il n’y a pas d’âge pour se mettre au vert et militer en faveur d’un commerce plus loyal!

Le site Modetic propose les vêtements IDEO à la vente (le Canada fait partie de la zone de livraison).

 

Photo: Annie-Ève Dumontier (Rachel F.)

TENDANCE BIO-ÉCOLO

Karen Cole
Grande-Bretagne/Nouvelle-Zélande

Les pulls à la fois féminins et sexy de Karen Cole sont fabriqués en fine laine de mouton Merino de Nouvelle-Zélande, une matière première 100 % biodégradable provenant de ressources renouvelables (le mouton!). En outre, le label néo-zélandais Zque garantit les bonnes pratiques d’élevage et de gestion de l’environnement sur la ferme ovine.

g=9.8
France

Drôle de nom pour une marque! Mais g=9.8, c’est la gravité terrestre, une invitation à préserver l’intégrité de la Terre. Architecte d’intérieur, Sophie Young s’est reconvertie dans la création de sous-vêtements et vêtements sportwear pour toute la famille fabriqués en… fibres de bois de pin blanc! Pour elle, «une consommation citoyenne se pense à travers tous les actes du quotidien», y compris dans des achats a priori frivoles comme la lingerie. La fibre de bois est entièrement biodégradable et issue de forêts renouvelables. Le plus: cette matière qui, une fois tissée, a la texture d’un fin jersey de soie est très absorbante, isolante et résistante aux lavages. La marque vient juste d’être lancée, mais commence à proposer ses produits en ligne.

Pema
États-Unis

Pema signifie fleur de lotus en tibétain, symbole de pureté en Asie. Un joli clin d’oeil de la créatrice de la marque, Migmar Tsering, qui est d’origine tibétaine. Installée à Brooklyn, elle imagine des vêtements pour hommes et femmes en fibres naturelles de chanvre, et des accessoires en laine tricotée dans la plus pure tradition, par des femmes, dans l’Himalaya. Pema est aussi une boutique de designers.

Kanabeach
Paris

La marque française de streetwear et surfwear propose la collection Biologik, en chanvre de Chine. De bons basics en 100 % chanvre biologique (qui ressemble au lin) ou 55 % chanvre et 45 % coton. La culture du chanvre ne nécessite pas l’utilisation de produits chimiques, un choix qui est donc naturellement écologique.

Stewart Brown
États-Unis

Karen Stewart et Howard Brown ont lancé leur marque parce qu’ils ne trouvaient pas de jolis vêtements à la mode qui soient respectueux de l’environnement. Ils ont donc créé diverses collections de vêtements à base de coton biologique, de fibres naturelles (chanvre, lin, etc.) cultivées sans pesticides ou de cachemire de Mongolie. Ils proposent aussi des sacs et des accessoires réalisés dans des chutes de tissus de manufacturiers. Stewart Brown vendent par correspondance, y compris au Canada, sur leur site.

 

Photo: g=9.8

 

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