O comme ornementations– Les robes romantiques et opulentes de ce «gentleman de la couture», comme on le surnommait, étaient élégantes, vives, conçues pour sublimer les femmes. «Mon rôle, en tant que créateur, est de faire tout mon possible pour qu’une femme apparaisse sous son meilleur jour», affirmait-il. Pas étonnant que ses tenues aient été adoptées par toutes les premières dames américaines: Jackie Kennedy au premier rang, puis Nancy Reagan, Hillary Clinton, Laura Bush et Michelle Obama.

S comme Sarah Jessica Parker– L’une des nombreuses stars à s’être glissée dans l’une de ses robes, dans la série et le film Sex and The City, mais aussi sur les tapis rouges. Récemment, au Met Gala, l’actrice a même demandé au créateur de broder sa signature sur la traîne de sa robe de bal: «Il n’aurait jamais pensé à faire ça, car il est beaucoup trop modeste», avait-elle confié. Elle n’est pas la seule star à lui vouer une franche admiration. Penélope Cruz, Amy Adams, Sandra Bullock, Scarlett Johansson, ont toutes porté ses tenues à maintes reprises. Le dernier coup d’éclat d’Oscar de la Renta aura été de signer la robe de mariage d’Amal Alamuddin, à l’occasion de ses noces vénitiennes avec George Clooney- preuve qu’il savait encore rejoindre les femmes.

C comme CFDA– Fondé en 1962, le Council of Fashion Designers of America récompense chaque année les plus grands talents de l’industrie de la mode. Oscar de la Renta en a été le président de 1973 à 1976, puis de 1986 à 1988, en plus d’avoir mérité un prix honoraire en 1990, puis d’être couronné meilleur designer de l’année en 2000. La preuve que les modes passaient, mais Oscar restait.

A comme Arden (Elizabeth)– Dès son arrivée aux États-Unis, en 1963, Oscar de la Renta se met à dessiner pour Elizabeth Arden, sous les conseils avisés de Diana Vreeland, alors rédactrice en chef du Vogue américain. Il avait auparavant fait ses classes auprès de Balenciaga, en Europe. Très vite, il formera des amitiés avec des femmes de la haute société américaine qui le propulseront au-devant de la scène, jusqu’à sa rencontre déterminante avec Jacqueline Kennedy. Son secret? Un charme affable, un sens de l’humour délicieux, et une gentillesse légendaire. C’est d’ailleurs lui qui, le premier, tendra la main à John Galliano en 2004, tombé en disgrâce après sa tirade antisémite.

R comme République Dominicaine– «Je suis le premier créateur du tiers-monde», a déjà affirmé de la Renta. Né en République Dominicaine en 1932, il a toujours infusé ses délicates et extravagantes créations d’un charme tout latin, fait de couleurs tropicales et de motifs enivrants. Des robes aussi charmantes que l’était leur créateur…

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