Karen Quirion pour KQK

KQK offre des créations «minimalistes et épurées», selon la propre expression de la designer, qui admet être grandement influencée par les lignes androgynes. «J’aime les gammes de couleurs sobres, comme le gris, le noir, le blanc, le bourgogne ou le marine», continue-t-elle.

Karen Quirion ne s’est pas posée à Thetford Mines par hasard : sa famille y possède une usine de confection textile, l’endroit idéal pour assurer la fabrication de ses vêtements pour femmes. «Ça me permet de rester proche et de garder un œil sur la production», explique celle qui partage son temps entre Montréal et la petite ville minière.

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Actuellement vendue en ligne, sa toute jeune ligne (avec deux collections à son actif) devrait aussi se doter d’un point de vente à Montréal «dans les prochains mois», souligne-t-elle.

Rudy Bois pour Rudy Bois

«Je n’aime pas qualifier les femmes qui portent mes créations», avoue d’emblée Rudy Bois. Sa ligne haut de gamme, qui en sera à sa troisième saison au printemps 2014, se décrit par «un côté symétrique très structuré».

Établi dans la Vieille Capitale, le designer fabrique les prototypes dans son atelier. C’est une entreprise de Québec qui assure sa production par la suite. «Pour l’instant, nous sommes capables de fournir à la demande, précise-t-il. Chaque commande est confectionnée en 10 jours ouvrables, puisqu’on fabrique le vêtement selon le gabarit de la personne.»

À la suite du tout récent lancement de sa boutique en ligne, Rudy Bois se propose d’élargir son marché au reste du Canada et, pourquoi pas, à l’Asie. Dans cette optique, il souhaite participer à la prochaine Semaine de mode de Toronto.

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Carmen Popescu pour NemräC

Inspirée d’architecture, de géométrie et de la vie urbaine, Carmen Popescu crée des vêtements aux influences contemporaines. Trois mots clés : élégance, raffinement et vie urbaine, résume-t-elle. Celle qui vient de lancer une collection masculine propose également des manteaux pour femmes. «Je pense que le marché de l’homme est une clientèle importante à cibler aujourd’hui, puisqu’ils commencent à s’intéresser davantage à la mode.»
«Avec le temps, j’aimerais intégrer quelques boutiques spécialisées en mode québécoise à Montréal», espère la jeune créatrice. En attendant, elle continue à produire elle-même dans son petit atelier de Longueuil une partie de ses vêtements, le reste étant confié à une entreprise de confection située en Estrie. «Je ne peux pas dire que [fabriquer localement] n’est pas difficile, mais je suis prête à relever le défi!»

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