Quand certains y voient un dépotoir, Lewis Miller, lui, perçoit la possibilité d’utiliser un objet prosaïque à des fins créatives en lui donnant du même coup une tout autre signification. Au détour des artères de Manhattan, les passants peuvent admirer depuis quelques semaines des énormes bouquets de fleurs jaillissant des poubelles, leurs couleurs chamarrées contrastant avec la grisaille du bitume. Dans une mégapole au rythme effréné comme New York, il fait bon s’arrêter un instant au coin d’une rue pour admirer la nature dans toute sa splendeur, roses, tournesols, dahlias et orchidées s’emparant pour un temps limité du paysage urbain. Comme si la ville vivait, elle aussi, malgré la pollution et l’asphalte étouffant…

Le projet, intitulé «Flower Flashes» (littéralement «éclairs de fleurs»), s’apparente à une sorte de guérilla urbaine horticultrice. L’artiste et son équipe débutent leur création aux aurores, afin d’avoir fini avant que la foule pressée n’envahisse les rues de Manhattan. Pour parer aux coûts de telles compositions (certaines pouvant atteindre les 10 000 dollars américains), Lewis Miller utilise presque exclusivement des fleurs récupérées après des évènements et qui auraient été sinon jetées… dans ces mêmes poubelles qu’elles décorent désormais. On vous laisse admirer le résultat, rafraîchissant, en photos!

Lewis Miller transforme les poubelles de New York en vases géants

Crédit: Instagram @lewismillerdesign

Lewis Miller transforme les poubelles de New York en vases géants

Crédit: Instagram @lewismillerdesign

 

Lewis Miller transforme les poubelles de New York en vases géants

Crédit: Instagram @lewismillerdesign