S’il y a une chose que Laurent Duvernay-Tardif n’a pas faite dans la dernière année, c’est chômer. Dès le début de la pandémie, en plus d’entreprendre des études à distance en santé publique à Harvard, il a choisi de mettre son rôle de garde des Chiefs de Kansas City sur pause afin d’aller prêter main-forte à l’équipe de soins d’un CHSLD. Une expérience qui, même si elle a été difficile et a demandé des sacrifices, a été bercée de petits moments d’empathie et de compassion. «Je suis arrivé là-bas en ne voyant que du négatif et en ayant du mal à comprendre certaines des décisions qui étaient prises tout en haut de l’échelle. Mais ce que je retiens de mon passage, ce sont surtout la solidarité et le dévouement des membres du personnel, et les gestes humains qui ont fait une différence énorme dans la vie des patients, comme leur couper les ongles ou les aider à rejoindre leur famille sur FaceTime. Ça m’a profondément touché», se remémore-t-il, calme et pensif. Un autre rôle qu’il a adopté cette année? Celui d’égérie pour la marque ClarinsMen. Un partenariat qui trouve tout son sens dans les valeurs familiales et les engagements sociaux et caritatifs que la marque française partage avec Laurent, qui choisit ses collaborations avec soin. «Je garde un fil conducteur clair dans mes associations avec des marques: la santé. Dans ce cas-ci, en plus de passer par l’estime de soi et le bien-être, le lien se tisse avec toute la science et l’innovation derrière les produits. Mes études en médecine font en sorte que j’ai une soif de découvrir pourquoi telle plante a été minutieusement choisie dans les formulations. Le ginseng rouge, par exemple, est présent dans le Gel Énergisant et le Gel Énergisant Yeux ClarinsMen parce qu’il a le pouvoir d’activer les cellules et de créer une vasoconstriction!», dit le nouveau porte-parole. La curiosité de Laurent pour ce qui entoure les soins de la peau ne date pas d’hier, puisqu’il est le premier, dans le vestiaire de football des Chiefs de Kansas City, à insister pour que ses coéquipiers appliquent de la crème solaire. «Au camp d’entraînement, on passe des heures sous un soleil brûlant, à 40 °C. Je leur répète qu’il faut faire attention à notre peau et la protéger du cancer. C’est le plus grand organe du corps humain, après tout!»

Ce souci de l’autre est une facette bien visible de Laurent qui, d’une certaine façon, incarne l’antithèse du joueur de football jock auquel les comédies romantiques du début des années 2000 nous ont habituées. «Je vis ma masculinité sainement: il y a de la place pour la testostérone, la sueur et la virilité, mais aussi pour la vulnérabilité et l’écoute. Cette sensibilité est aussi primordiale pour évoluer en médecine, selon moi.» La connexion de l’athlète à ses émotions est aussi abondamment nourrie par les arts visuels, une passion qu’il partage avec sa copine des 10 dernières années, la commissaire indépendante en art contemporain et autrice Florence-Agathe Dubé-Moreau. «Nous avons l’habitude de transformer nos 5 à 7 en instants privilégiés où elle me fait découvrir des artistes qui la font vibrer, et vice-versa. Avant la pandémie, nous faisions le tour des galeries et nous courions les expos, mais tout d’un coup, ça n’a plus été possible. Avec le confinement, cette exploration passe beaucoup par le web, et, d’une certaine façon, ça a fait éclater les frontières: pouvoir découvrir des œuvres sur un écran démocratise l’accès à l’art et le discours qui l’entoure. Étonnamment, cette nouvelle réalité a aussi fait naître des moments précieux, où on apprenait qu’une toile qui nous avait bouleversés avait été produite par un artiste qui venait tout juste de terminer ses études de maîtrise, par exemple», s’enthousiasme Laurent, les yeux brillants.

Parmi les artistes qui l’ont marqué dans la dernière année, il compte le peintre montréalais Nicolas Grenier et l’artiste multi- disciplinaire montréalais d’origine haïtienne Manuel Mathieu. «Ma copine et moi avons fait l’acquisition de l’œuvre St Jak, de Manuel Mathieu, avant qu’elle soit affichée à l’exposition Survivance, au Musée des beaux-arts de Montréal. Tout au long de l’expo, nous avons vu la toile défiler un nombre incalculable de fois sur les réseaux sociaux, à travers la lentille des visiteurs, alors que nous ne l’avions pas encore visitée. C’était tellement excitant!» Le couple commence par ailleurs à prêter de plus en plus d’œuvres de leur collection, qui partent «en tournée» dans des musées et des galeries à travers le monde. «Je tire une grande fierté d’avoir choisi des œuvres dont la démarche artistique est reconnue, et, parallèlement, de voir le travail et la notoriété d’artistes que j’appuie depuis leurs débuts évoluer en temps réel.»

Entre le football, la médecine, l’art, la boulangerie familiale Le pain dans les voiles et la philanthropie, il est facile de se demander comment Laurent Duvernay-Tardif arrive à garder son équilibre. Pourtant, c’est dans cette pluralité qu’il trouve sa stabilité et son identité. «Il n’y a rien de bon à se définir par une seule chose, parce que si ce seul aspect-là plante, tout dégringole. Le contraire est aussi vrai: si ça va trop bien, l’ego enfle et on devient complètement déconnecté. Mes intérêts dans plusieurs domaines sont en quelque sorte mes ancrages. Ils me permettent de conserver une vie saine et m’aident à forger mon unicité, explique-t-il. Je représente souvent ma vie comme un diagramme avec différentes catégories. Par exemple, pendant la saison de football, c’est sûr que ma carrière occupe plus d’espace que le reste. Après, ça oscille. Quand je suis à fond dans les arts, je prends une pause de la médecine. Et quand je plonge dans la médecine, c’est comme si je faisais une pause du foot!» Peu importe dans quelle partie du diagramme Laurent se trouve, la clé reste pour lui de se concentrer sur l’instant présent, de se laisser emporter par ce qu’il fait. «C’est un peu ça, dans le fond, la passion! Si on fait juste enfiler les choses, sans les vivre, c’est là qu’on perd la notion d’équilibre, selon moi.»

Boost d’énergie

Le nouveau duo de soins revigorant signé Clarins a été mis au point spécialement pour les hommes au mode de vie intense. Il contient des extraits de ginseng rouge et d’herbe à bison pour soutenir la production énergétique des cellules cutanées lorsque l’activité des mitochondries est ralentie. Dès l’application, le Gel Énergisant procure un effet frais instantané de –2 °C sur le visage, et l’embout à trois billes du Gel Énergisant Yeux permet de masser le contour de l’œil et d’effectuer un drainage qui donne un effet défatigant immédiat. Peau dynamisée, tonifiée et éclatante à la clé!

Gel Énergisant visage + Gel Énergisant Yeux, ClarinsMen

Prix: 52 $ visage; 42 $ yeux

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Photo: Samuel Fournier (Teamm); Stylisme: Estelle Gervais; Direction De Création: Annie Horth; Mise En Beauté: Steven Turpin.

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