parfum-repetto-300.jpgQuelques mots sur Repetto

Deux ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Rose Repetto crée une paire de chaussons pour son fils, le danseur et chorégraphe Roland Petit. Et parce que ceux-ci répondent en tous points aux exigences particulières des danseurs étoiles, tout l’Opéra de Paris lui passe commande. En 1956, à la demande de l’actrice Brigitte Bardot qui s’apprête à tourner Et Dieu créa la femme, Rose Repetto imagine la ballerine Cendrillon, hybride entre une chaussure de ville et un chausson de ballet. Cette création fait l’envie de toutes les femmes. Si bien que pour répondre à la demande populaire, une boutique Repetto ouvre ses portes dans la foulée, à deux pas du Palais Garnier, à Paris. Des prodiges de la danse – Béjart et Noureev en tête – s’y approvisionnent, et quelques chanteurs aussi (dont le plus célèbre reste encore à ce jour Serge Gainsbourg). Tutus, vêtements d’entraînement, prêt-à-porter, chaussures, maroquinerie… tout ce qui porte aujourd’hui la griffe Repetto est confectionné à la main et avec le plus grand soin, depuis les ateliers de la maison, situés en Dordogne.

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Le parfum Repetto

Repetto vient de s’offrir un sillage féminin, inspiré de l’aura d’élégance qui émane des danseurs étoiles. En notes de tête, de la poire et de la fleur de cerisier. En notes de cœur, de l’eau de rose et de la fleur d’oranger. Puis en notes de fond, de la vanille et de l’ambre. Cette création du parfumeur Olivier Polge respire la délicatesse et le raffinement. On croirait sentir ici la poudre des maquillages de scène et les parquets fraîchement cirés des studios de ballet. (22$ le 10 ml, 59 $ le 50 ml, et 79$ le 80 ml d’eau de toilette, en exclusivité chez Sephora).

Pouvez-vous nous résumer votre parcours professionnel? J’ai commencé la danse à l’âge de six ans, dans une école de quartier, à Toulouse où je suis née. Je suis entrée au Conservatoire de Toulouse un an plus tard. Après un premier essai infructueux, j’ai réussi le concours de l’Opéra de Paris à 12 ans. J’y ai gravi rapidement les différents échelons, jusqu’à ma nomination à titre de danseuse étoile, en 2007.

dorethe-gilbert-1.jpgUne ballerine se parfume-t-elle à la ville comme à la scène? J’aime me parfumer le matin, après ma toilette, mais aussi avant un récital. Dans ce cas-ci, le parfum doit obligatoirement être léger et discret, car la chaleur des corps décuple l’intensité des essences.

Quels sont vos péchés mignons? En mode, j’adore les marques de luxe. Quand je vais danser à l’étranger, je suis toujours gâtée (classe affaires en avion, hôtels cinq étoiles…), alors je prends goût à voyager dans de bonnes conditions. Et comme j’aime bien manger, il m’arrive de m’offrir des dîners dans de grands restaurants.

Votre métier influence-t-il votre style vestimentaire? Au quotidien, comme quand je me glisse dans la peau d’un personnage, j’aime adapter mon habillement à mon humeur. J’ai donc un style très changeant.

À quoi ressemble votre rituel beauté? Dans la vie, je me maquille très peu: je courbe mes cils, j’applique du mascara et du blush, et quand je sors, je peins mes lèvres en rouge. En représentation, c’est tout le contraire: je mets au bas mot une heure pour me faire belle.

QUIZ – Quel type de parfum vous convient?

Quels sont les indispensables de votre trousse beauté? Le Rouge Dior no 999 me fait des lèvres hyper glamour. Je suis une inconditionnelle d’Ultimate Expression, de Shu Uemura, puisque c’est le seul mascara qui garde mes cils bien recourbés. Je me démaquille avec l’huile Ultime 8 de la même marque, qui vient à bout vite fait du maquillage de scène. Au réveil, je rafraîchis mon visage avec la Solution micellaire de Bioderma. Et avant de me coucher, j’enduis mes lèvres avec la Crème de Huit Heures d’Elizabeth Arden. Quant à mes cheveux malmenés par la laque et la transpiration, je les purifie avec le shampoing au miel de Leonor Greyl.

dorothe-gilbert-2.jpgQuelles sont les femmes que vous admirez? J’admire toutes celles qui ont de la classe, qui sont belles sans trop d’artifices. À mes yeux, la beauté est un tout: un amalgame d’allure, de féminité et de rayonnement intérieur.

Avez-vous des conseils à nous donner pour acquérir le port gracieux d’une ballerine? Je danse de cinq à sept heures par jour, en plus de faire du yoga au réveil. C’est donc un travail quotidien. Je suggère aux non-initiées de tendre une serviette entre leurs mains, de la tenir à la largeur des épaules et de la faire passer, à quelques reprises, de l’avant à l’arrière en gardant le dos droit. Ça ouvre les clavicules et aide à garder les épaules droites.

À quoi ressemble l’hygiène de vie d’une ballerine? Je dors au moins neuf heures chaque nuit. Dans la mesure du possible, je mange de façon équilibrée… mais je suis très gourmande! Je reçois parfois des massages shiatsu, et je fais des séances de saunas suivis de bains froids, pour délasser mes muscles endoloris.

Comme toutes les ballerines, vous maîtrisez l’art du chignon. Quels sont vos trucs? C’est tout simple! On se fait d’abord une queue de cheval. Puis, d’une main, on enroule ses cheveux autour de l’élastique, et de l’autre, on positionne le filet servant à retenir le chignon. On secoue ensuite la chevelure, pour que le chignon prenne forme. Puis on fixe le tout avec des pinces.

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