Difficile de sortir de mon domicile sans être, au minimum, parfumée. La faute à ma mère, sans doute, qui m’a légué son amour viscéral des sillages, en me citant à outrance Coco Chanel: «Une femme sans parfum est une femme sans avenir»! Cela dit, l’été, je trouve l’exercice délicat, sachant que les fragrances tendent à tacher l’épiderme quand on s’expose au soleil… Je me suis donc offert ce parfum capillaire en traversant la zone franche de l’aéroport de Genève, le mois dernier. Vaporisé sur ma tignasse plutôt que sur ma peau, il dégage une douce odeur proprette, sorte de voile léger et délicatement séduisant. Il est en outre enrichi d’huile de camélia, un émollient tant nourrissant que protecteur. Ma chevelure – et mon entourage! – sont sous le charme… Moi aussi, pardi!

Prix: 65 $

Qui a le temps (et le goût!) de se prendre la tête avec les mises en plis quand il fait 40 degrés à l’ombre? Pas moi, en tout cas! J’essaie donc tout ce qui me tombe sous la main et qui promet, par ricochet, de me faire une jolie tête sans effort. Et de tous les produits de ce type, c’est celui-ci qui m’a le plus séduite. Signée Ouai, une gamme développée par Jen Atkin (coiffeuse encensée par quantité de célébrités hollywoodiennes), cette mousse n’encroûte en rien les tifs. Au contraire! Pour peu qu’ils soient vagués ou bouclés de nature, sa formule enrichie d’extraits de chou vert est activée par l’air ambiant afin de donner ressort, volume, souplesse et définition aux ondulations. Tout ça, en plus de démêler les cheveux, de les rafraîchir et de les revitaliser au passage. C’est mon allié de vacances par excellence. Et qui plus est, il est exempt de parabènes, sulfates et phtalates!

Prix: 35 $

J’ai une peau normale, légèrement déshydratée. Cela dit, quand arrive l’été (et sa dose massive d’humidité), ma zone-T accuse difficilement le coup: elle s’engorge souvent et longuement, donnant lieu à une éclosion quasi permanente de points noirs (c’est un peu dégoûtant, je sais. Désolée.). Pour les éradiquer, je m’adonne à toutes sortes de stratagèmes: exfoliation, bandes désincrustantes, extraction par une esthéticienne, masques. Et justement, voilà un masque bluffant! Fait d’argile, d’épilobe et d’extrait de lotus des neiges (des plantes adaptées aux froids extrêmes), il s’inspire de la thermothérapie scandinave. Au contact de la peau, il la rafraîchit, ce qui permet de purifier les pores en profondeur et d’en réduire le diamètre quasi instantanément. Et pour peu qu’on y ajouter un peu d’eau froide au terme du temps de pose, le masque se transforme en mousse nettoyante, laissant le visage propre comme un sou neuf. Pssst: ledit masque est aussi turquoise, ce qui le rend archi instgrammable!

Prix: 44 $

Je plaide coupable: depuis le mariage royal de mai dernier (pour lequel je me suis levée aux aurores, un samedi!), je suis fascinée par Meghan Markle. Je lis tout à son sujet, je scrute toutes les photos la mettant en vedette et je me laisse souvent inspirer par ses looks (vêtements comme mises en beauté). Alors, quand Dior m’a proposé de recréer le maquillage de noces de la duchesse de Sussex, j’ai tout de suite voulu tenter ma chance… même si je ne suis pas du tout à la recherche d’un prince (je suis déjà bien servie)! Comme j’avais adoré l’allure de la belle, j’étais moi aussi en quête d’un rendu lumineux, sobre et naturel. Et force est de constater que les nouveaux fards de la collection Backstage, de Dior, ont ce petit truc en plus qui nous aide à magnifier notre beauté individuelle. Il suffit de bien patiner notre teint, de fondre un camaïeu de fards couleur terre sur nos paupières, de sculpter çà et là notre minois (puis de l’illuminer à d’autres endroits), avant de déployer nos cils et de rehausser notre bouche sans la surcharger de pigments. Simple comme bonjour. Merci, Dior! J’attends maintenant mon titre de noblesse…

Prix: 43 $ à 59 $; exclusivement chez Sephora et sur sephora.ca