Dans certains pays comme les États-Unis et le Brésil, la chirurgie esthétique n’est pas seulement prisée; c’est aussi un véritable art de vivre. Mais la tendance est aux traitements non effractifs. Selon l’American Society of Plastic Surgery, ces actes ont septuplé depuis 10 ans, et la chirurgie ne représente plus que 12 % des interventions à visée esthétique contre 34 % il y a quatre ans.

Parmi les solutions de rechange à la chirurgie esthétique, on trouve la cosmétique cellulaire, mieux connue sous le nom de cellulothérapie. Un usage régulier de cette méthode d’application topique – qui peut être dispensée en institut ou utilisée en soin à domicile – aurait pour résultat de soigner et d’améliorer l’aspect de la peau ainsi que de retarder de façon considérable le vieillissement cutané.

Naissance de la cosmétique cellulaire

C’est en 1931 que le médecin suisse Paul Niehans met au point la cellulothérapie. Le principe est fort simple: un organe malade ou fatigué peut être traité au moyen de tissus cellulaires provenant d’un organe similaire. Le docteur Niehans découvre que l’utilisation de cellules très jeunes – d’origine fœtale -, plus performantes et ne provoquant ni allergie ni rejet, peut mener à des résultats très concluants.

Le procédé du médecin présente toutefois un désavantage majeur: la fraîcheur des cellules est éphémère, et de ce fait, on ne peut avoir la certitude que le matériau est entièrement sain. Pour pallier cet inconvénient, le docteur Niehans essaye de lyophiliser ses cellules. Il rejette rapidement cette méthode, car celles-ci deviennent ainsi beaucoup moins performantes.

C’est quelques années plus tard qu’un autre médecin suisse, ancien élève de Niehans, met au point une nouvelle technique dans laquelle un agent de conservation arrête le processus de dégradation des cellules pour préserver leurs qualités biologiques. Ce procédé, testé en milieu clinique pendant plus de 10 ans, a été adapté à la cellulocosmétique et exploité par Cellap Laboratoire sous le nom de CellControl.

Nouvelle génération de cosmétiques cellulaires

Ce que la cellulothérapie peut accomplir pour l’organisme, elle peut aussi le faire pour la peau. La cellulocosmétique est née de ce principe. Jusqu’à présent, les cellules utilisées étaient lyophilisées, car il est évidemment impossible d’en intégrer des fraîches à des produits cosmétiques.

Ce n’est pas le cas pour les créations de Cellap Laboratoire. Les produits Cellcosmet et Cellmen ont sur les autres une longueur d’avance indéniable: on parle ici de cellules biointégrales stabilisées actives, ce qui représente en cosmétologie une véritable première.

Ce savoir-faire consiste à maintenir biologiquement des cellules intactes et à l’état actif pendant des mois. De cette façon, elles conservent une incroyable force vitale et mettent en œuvre un véritable réceptacle naturel d’éléments nutritifs. Par la suite, une croissance spécifique de ces principes actifs permet de les incorporer aux crèmes et aux produits cosmétiques.

Comment sont traitées les cellules?

Les cellules sont d’origine épithéliale ou prélevées sur divers organes. Elles sont fabriquées par biotechnologie. On peut retrouver jusqu’à huit types différents de cellules, et chacun a des fonctions bien spécifiques. Un autre point non négligeable est la concentration élevée des composants cellulaires: jusqu’à 30 % pour les produits à la revente et 44 % en soins professionnels, alors que la plupart des produits actuellement sur le marché en comptent de 0,5 % à 1 %. Il est également rassurant de savoir que le matériau cellulaire est créé avec la même rigueur que s’il était destiné à une application pharmaceutique.

L’application topique fait-elle la différence?

La question essentielle est de savoir ce qui fonctionne réellement et s’il y a une place pour les cosmétiques puisque laser, lumière pulsée, injections de comblement et autres techniques non seulement sont de plus en plus accessibles, mais offrent aussi des résultats spectaculaires. On sait très bien que les crèmes hydratent, procurent du confort et renforcent l’épiderme. Mais ont-elles la capacité de faire une différence?

Avec l’âge, la régénération cellulaire ralentit. Il faut donc supplémenter par des composants biologiques les cellules de la peau qui ont tendance à devenir moins actives.

Ce qui est très intéressant, c’est que ces composants sont sélectionnés pour leur potentiel énergétique et revitalisant, qui se manifeste lorsqu’ils sont mis en contact avec des cellules déficientes et affaiblies de l’épiderme. On peut maintenant prétendre que ce dernier n’est pas seulement une couche superficielle inerte, mais qu’il est parfaitement apte à réagir à des produits qui influencent son métabolisme.

Il n’existe pas de solutions miracles qui en quelques applications redonnent jeunesse et beauté. Par contre, il y a des produits qui s’inscrivent dans la lignée des grands cosmétiques qui peuvent faire la différence. En quelques semaines de soins réguliers, on stimule les fonctions de la peau, qui à son tour va modifier l’état de l’épiderme. Elle retrouve ainsi un état de santé naturel et l’aspect tonifié des peaux jeunes.

La cellulothérapie, le laser, la lumière pulsée ou les injections ne remplaceront pas les chirurgies. Mais ce sont d’excellentes options lorsqu’on désire trouver des solutions moins effractives et incapacitantes.

Source
Clinique Rewind