«Je ne peux pas réaliser un soin aculifting sans faire un soin de santé global. Après tout, ce sont le sang et les liquides organiques qui nourrissent la peau», me dit d’emblée l’acupunctrice Audrey Chen Lafitte à mon arrivée au studio Beauties Lab, à Montréal, par un bel après-midi d’hiver. Le soleil qui inonde la pièce donne le ton à notre rencontre.

Avant de sortir ses aiguilles, elle prend le temps de m’expliquer les grandes lignes de la médecine traditionnelle chinoise et entreprend de tâter mes pouls – le secret pour déceler un déséquilibre entre mes cinq éléments ou entre mon yin (le sang) et mon yang (l’énergie) – et d’observer ma langue afin de poser un diagnostic qui la guidera tout au long du soin. J’apprends que mon yang est plutôt essoufflé et que j’ai maille à partir avec un excès de pensées. Tiens, tiens…

L’aculifting, c’est quoi exactement?

Après avoir placé des aiguilles ordinaires à des points clés sur mon corps, Audrey utilise de fines aiguilles en or – un métal réservé au visage, car il favorise une meilleure conduction – pour la partie cosmétique du soin. En plus de calmer l’esprit et de nourrir le sang et l’énergie, l’action mécanique des aiguilles fait travailler les muscles peauciers, ce qui stimule la production d’élastine et de fibroblastes. «On “booste” l’apport en nutriments tout en favorisant l’élimination des toxines», précise l’acupunctrice. Outre l’effet «lifting» promis, cette technique permet de procurer de l’éclat au teint, de modeler l’ovale du visage et d’apaiser l’acné.

Côté confort, les points d’insertion sur le visage ne sont ni plus, ni moins douloureux que ceux effectués sur le corps. Certains m’étonnent toutefois, comme si je recevais une petite décharge électrique. («Ça signifie que l’énergie est bloquée à cet endroit!») Après avoir disposé stratégiquement ses aiguilles un peu partout sur mon visage – tempes, joues, front et, surtout, sur ma mâchoire, où de l’acné hormonale sévit par vagues depuis quelques années –, Audrey laisse le tout agir une quinzaine de minutes.

Au terme de ce délai, elle retire les aiguilles. Puis, elle masse mon visage, allégé de toute tension, à l’aide d’une pierre de gua sha, un geste qui favorise le drainage lymphatique. Je regarde mon reflet dans le miroir: mon teint est plus éclatant qu’avant, j’ai l’air reposée.

L’effet tenseur est visible. Mais le résultat le plus net m’est révélé le lendemain: l’action apaisante du soin est évidente sur les comédons enflammés, souvent douloureux, qui ont trouvé logis sur ma mâchoire. Mieux encore, elle dure une bonne semaine!

À quelle fréquence?

Pour obtenir des résultats optimaux, Audrey conseille une cure de six séances, à raison d’un rendez-vous par mois. Inutile, selon elle, de la voir plus fréquemment: «L’effet du traitement se prolonge au-delà de la séance même. Il faut laisser le temps à notre corps et à notre visage d’en profiter!» Pour ma part, j’ai déjà hâte d’y retourner!

Combien ça coûte?
175 $ la séance de 90 minutes


Beauties Lab
4030, rue Saint-Ambroise, local 219, Montréal; beautieslab.co

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