C’est en faisant boire une potion sucrée à des enfants diabétiques qu’on s’est aperçu des propriétés bronzantes d’une molécule de sucre: à son contact, la peau du pourtour de la bouche brunissait. Depuis cette constatation, dans les années 1950, la dihydroxyacétone (DHA) – un dérivé de sucre – est l’actif principal des soins autobronzants.

CHIMIE 101 Au contact des acides aminés qui se trouvent sur la couche cornée, la DHA réagit, et dans un délai d’une à deux heures, un hâle se développe.


AVANT On s’épile au moins 24 heures avant. Puis on s’exfolie avec un produit exempt d’huile ou de corps gras, des agents qui empêchent la DHA de bien adhérer à l’épiderme. On se gomme tout le corps, en insistant davantage sur les zones calleuses (coudes, genoux, chevilles, jointures): c’est la clé pour avoir un hâle uniforme.

COMMENT On étale l’autobronzant par mouvements circulaires, en effleurant à peine les callosités. Mieux: on essuie doucement ces dernières avec une lingette humidifiée, après l’application. Même chose pour les sourcils. On évite la paume des mains, l’espace entre les doigts et la plante des pieds.

APRÈS Des gommages fréquents (tous les trois ou quatre jours) éliminent les zébrures et entretiennent de belle façon le hâle. Une hydratation quotidienne aide aussi à mettre le bronzage en valeur.

BON À SAVOIR La nutrition et le mode de vie ont un effet sur l’uniformité de notre hâle. Ainsi, la lysine – un acide aminé – chute de façon radicale quand on est stressée, sous médication, fatiguée ou intoxiquée par l’alcool, et réduit l’effet de l’autobronzant. En revanche, quand on mange des épinards, du fromage et des fruits secs en quantité, la production de lysine s’accroît et le bronzage gagne en intensité.