Le point de départ: «Quand mon beau-père a reçu un diagnostic de cancer du foie, j’étais à ses côtés. C’est alors que j’ai réalisé que notre état de santé était directement lié à notre mode de vie. Les toxines que nous ingérons à petites doses (par l’entremise de notre diète, de la pollution ambiante ou des produits de toilette que nous employons) finissent par s’accumuler dans notre organisme et par poser problème, un jour ou l’autre. Un grand nombre de soins de beauté regorgent d’additifs issus de l’industrie pétrochimique. Notre peau n’a pourtant rien d’un moteur d’auto! Je suis alors partie à la recherche de petits pots aussi efficaces qu’écolos.»

La naissance de sa marque: «Sur le marché, je me heurtais à quantité de labels verts adeptes de la simplicité volontaire. Mais le less is more et moi, on ne fait pas bon ménage. La Colombienne que je suis a une personnalité latine haute en couleur: donc, à mes yeux, plus, c’est mieux! Je désirais des préparations naturelles capables d’améliorer l’aspect de ma peau aussi bien que ces marques haut de gamme archi chères. J’ai alors dû me rendre à l’évidence: ce que je cherchais n’existait pas. Il me fallait l’inventer! De concert avec une foule d’experts chevronnés (chimistes, biologistes, botanistes, herboristes, etc.), j’ai travaillé d’arrache-pied pendant cinq ans. Puis, en 2010, la gamme Tata Harper est née.»

La différence Tata Harper: «Chez nous, on fait rimer beauté avec pureté, sûreté, qualité et efficacité. Nos 45 formules – pointues et éprouvées – sont élaborées sur ma ferme, qui s’étend sur 500 hectares, dans l’État du Vermont. Un seul soin Tata Harper peut contenir jusqu’à 42 ingrédients actifs naturels, puisés dans près de 80 pays à travers le monde. C’est dire à quel point nos concoctions ne laissent rien au hasard… Ce que les géants de la cosmétique mettent trois ou quatre mois à élaborer, à grand renfort d’agents de conservation ou d’ingrédients de piètre qualité, nous, il nous en faut 12, 18 ou même 24! On ne lésine sur aucun détail et on ne compromet jamais notre intégrité au profit de la rentabilité. De quoi plaire à ceux et celles qui désirent du frais et du vrai, et qui investissent tant dans leur bien-être que dans leur beauté.»

Ses habitudes beauté perso: «Pour me tonifier, je pratique le CrossFit chez moi, sous la supervision d’un entraîneur (avec, en fond, du reggaeton, du Drake ou du Maroon 5 qui résonne à plein volume). Pour relaxer, je me plonge dans un bain, en soirée. Je suis aussi adepte des massages faciaux japonais, qui drainent et oxygènent ma peau comme pas un! Pour amorcer ma journée du bon pied, j’ai pris l’habitude de méditer pendant un quart d’heure, au réveil. Le weekend, j’aime me préparer des enveloppements capillaires maison, avec des huiles (neem, argan, jojoba, rose musquée), du vinaigre, du beurre de karité, des avocats et de l’eau de rose. Mes trois enfants, âgés de 6 à 10 ans, mettent la main à la pâte. On s’amuse et mes cheveux en redemandent, tellement j’ai abusé des mèches et des décolorants! Pour le reste, j’ai un rituel simple, mais efficace, car constant: j’applique, dans l’ordre, exfoliant, essence, sérum et hydratant, matin et soir, sur mon visage autant que sur mon cou et mon décolleté.»

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La douillette cabine de soins Tata Harper, chez Etiket, à Montréal.

Le meilleur conseil beauté qu’elle ait reçu: «Il faut faire preuve de régularité, quand il est question de notre routine beauté. Qui n’a pas entendu qu’on gagnait à changer régulièrement de rituel pour lutter contre l’accoutumance cutanée. C’est du baratin! Quand on a trouvé ce qui nous convient, on s’y tient. Point. Si on souhaite s’amuser, on teste différents masques ou bruines. Mais le cœur de notre routine, lui (crème, sérum, nettoyant), doit rester immuable.»

Son rapport aux parfums: «J’ai longtemps été folle des fragrances… jusqu’à ce que j’inspecte leur liste d’ingrédients. Il y a des tas d’agents toxiques, là-dedans! Je leur préfère dorénavant les mélanges d’huiles essentielles, des alternatives naturelles dont les sillages sont tout sauf banals.»

Son lieu de ressourcement: « Le spa Mii Amo, à Sedona, en Arizona. J’essaie d’aller y faire une retraite annuellement, car l’approche spirituelle de l’endroit est bienfaitrice à tous points de vue.»

Ses petits plaisirs gastronomiques: «Le chocolat (de tous types) et la crème glacée aux brisures de chocolat. J’en raffole!»

Ses modèles: «J’aime aller vers les gens, les écouter et apprendre à leur contact. J’aurais donc aimé pouvoir m’entretenir avec Steve Jobs. Il a fait des prouesses avec Apple, côté créativité et mise en marché: il aurait très bien pu me coacher! Elon Musk m’intrigue aussi beaucoup…

Ses ambitions professionnelles: «J’aimerais prendre de l’expansion, mais de façon intelligente. L’Asie reste d’ailleurs un marché à conquérir… Mais au lieu de devenir la plus importante marque de beauté verte, je veux être la meilleure. Je souhaite grandir tout en restant fidèle à mes valeurs. Je veux pouvoir travailler dans l’entreprise pendant de nombreuses années encore: je ne l’ai pas mise sur pied dans le but de la vendre à un géant et d’en tirer des profits rapidement. Je ne suis pas une entrepreneure en série!

Son point de vue sur le vieillissement: «Vieillir fait partie de la vie. C’est inévitable, c’est dans la suite logique des choses: on naît, on grandit, on gagne en maturité, on vieillit. Je suis dans la quarantaine et de toute ma vie, je ne me suis jamais mieux sentie! J’espère que prendre de l’âge me donnera une certaine plénitude… Finies les préoccupations mondaines et l’anxiété qui en découle. Avec les années, on doit apprendre à utiliser son temps à meilleur escient, afin d’être une version bonifiée de soi-même, aussi longtemps que possible.»

 

LES SOINS INCONTOURNABLES DE LA MARQUE

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1. Un véritable coup d’éclat instantané. Sérum rajeunissant, 138 $ les 30 ml, etiket.ca

2. Ses 42 actifs la rendent hyper nutritive et archi revitalisante. Crème riche, 231 $ les 50 ml, etiket.ca

3. Ce lauréat de 20 trophées aide à faire peau neuve. Masque resurfaçant, 78 $ les 30 ml, etiket.ca