Blurring

Technique de maquillage qui atténue les imperfections en les rendant plus floues. «On lisse d’abord la texture de la peau avec un apprêt capable de niveler creux, pores et fines ridules, explique Amélie Ducharme, artiste maquilleuse affiliée à CoverGirl. On fait suivre d’une légère couche de fond de teint, pour atténuer délicatement les rougeurs, et d’un soupçon de fard à joues translucide. L’idée, c’est de patiner la peau pour afficher un teint bonne mine, naturel et satiné, sans fini plâtré, comme si on s’était réveillée ainsi».

Baking ou Sandbagging

«C’est ni plus ni moins une façon d’uniformiser et de fixer le maquillage, explique David Vincent, artiste maquilleur international pour Lise Watier. Pour y recourir, après avoir étalé le cache-cernes, le correcteur ou l’illuminateur, on sature la zone de poudre libre ou pressée. On laisse reposer de 10 à 15 minutes, puis on retire le surplus à l’aide d’un pinceau». Résultat: un maquillage très longue tenue et un fini mat, qui rappelle le visage d’une poupée de porcelaine.

Babylights

Mèches positionnées sur le sommet du crâne, puis réalisées à main levée et à l’air libre pour un éclaircissement de trois à quatre tons. C’est ce qui donne des tifs baignés de lumière, comme ceux d’un enfant qui a passé l’été dehors. «Cette technique permet d’obtenir un balayage très naturel, qui donne du relief à la chevelure tout en illuminant le teint», confirme le maître coloriste Nicolas Masson. Quelques ambassadrices des babylights: Miranda Kerr et Jessica Alba.

Cosmétique instrumentale

Joujoux technos ayant pour mission de décupler les effets de nos produits de beauté, que ce soit en nettoyant notre peau encore plus en profondeur, en facilitant la pénétration des ingrédients actifs, en remodelant et tonifiant certaines zones faciales, ou en traquant boutons, rides et autres imperfections. On parle ici de brosses nettoyantes (voir Technologie sonique), mais aussi d’éponges, de masques en tissu, d’instruments de massage et autres appareils misant sur la lumière DEL. Bref, de tous ces gadgets conçus pour optimiser notre routine beauté.

Cosmétique liquide

Les produits réunis sous cette catégorie apportent les mêmes bienfaits hydratants que les sérums, crèmes ou baumes pour le visage. Mais leurs formules aqueuses, sous forme de gel ou de brume, fondent littéralement dans la peau. Composées de micromolécules, ces mixtures issues principalement de Corée et du Japon (et souvent à base d’eau végétale, d’eau de source ou d’eau de glaciers, mélangées à de l’acide hyaluronique ou à du collagène) protègent et nourrissent l’épiderme sans le huiler, conférant au visage un toucher net et frais.

Contouring

C’est le maquillage chouchou d’Instagram (et en particulier de tous les membres – ou presque! – de la famille Kardashian). Son but? «Créer des zones d’ombre, afin de mettre en relief l’ossature faciale», note David Vincent. «Ça permet aussi de donner du caractère au visage, voire de l’affiner», ajoute Amélie Ducharme. Un truc? Dès qu’on pose une lumière au-dessus de notre tête, des ombres se créent d’emblée sur notre minois (sur les tempes, sur le front, sous l’os de la pommette et sous celui de la mâchoire). Par la technique du contouring, ce sont ces ombres qu’on cherche à accentuer, en se servant d’un bronzeur ou d’une poudre pressée de trois ou quatre tons plus foncés que notre carnation. Après, libre à nous de «détourer» aussi nos clavicules, le creux de notre décolleté, les côtés de notre cou, nos bras, nos jambes, nos oreilles…

Layering

Routine de soins trrrrrrès étoffée provenant de la Corée – tout comme les essences,
les cushions et une multitude d’autres indispensables beauté adoptés depuis quelques années. Grâce à cette technique «en pelures d’oignon», on superpose en fines couches différents produits (aux visées et propriétés variées) dans le but d’afficher une peau parfaite. En Asie, la routine du layering comprend 10 étapes (parfois 12!): nettoyant à l’huile, nettoyant moussant, exfoliant, tonique, essence, masque, sérum, crème contour des yeux, hydratant et protection solaire. «Les Coréennes passent 40 minutes par jour à prendre religieusement soin de leur peau. Pour elles, chaque étape est cruciale», explique Megan Wan, coordonnatrice marketing chez TheFaceShop, marque coréenne vendue chez nous depuis maintenant deux ans. Mais rassurons-nous: pas de soucis si on n’en fait pas tant. «Les Canadiennes se contentent généralement de nettoyer, de tonifier, d’appliquer une essence ou un sérum, d’utiliser un masque puis un hydratant», précise l’experte. Et le résultat est bluffant!

 

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Le cushion de Clinique.

 

Cushion

Produit de maquillage ayant la forme d’un tampon imbibé (le plus souvent de fond de teint, de correcteur ou de blush), allié à un applicateur en éponge. Une légère pression suffit à transférer une microdose de fluide du tampon distributeur à l’applicateur éponge. La beauté de ce coussinet? 

1. Son mécanisme permet de prélever la juste dose de produit requise, et de l’étaler de main de maître en deux temps trois mouvements. 

2. Ce petit compact se trimballe partout, sans dégât. Parfait pour
les retouches en cours de journée.

Indice KPF

Se lit Keratin Protection Factor (ou facteur de protection de la kératine). C’est un indice de protection solaire pour les cheveux. «Car la chevelure est composée à 99,9 % de kératine, une protéine qui donne au cheveu sa vigueur, son lustre et sa santé. Quand on s’expose au soleil, les écailles de nos cheveux s’ouvrent, et ainsi exposée, la kératine se détériore», explique Gilles Daure, directeur monde chez René Furterer. «Un produit capillaire affichant par exemple un indice KPF de 90 a pour mission de protéger, à l’aide de différents filtres chimiques, 90 % de la kératine qui aurait été normalement endommagée par les UV si le cheveu avait été exposé à nu.» Notons que ces produits, en plus de «blinder» la chevelure contre les rayons UV, empêchent aussi la coloration de s’affadir.

Multimasking

Rituel où plusieurs masques sont appliqués simultanément, chaque zone du visage ne requérant pas nécessairement le même traitement. Des points noirs sur le nez? On opte pour une lotion purifiante. Des ridules sur le front? Bonjour, formule lissante! Les joues sèches? Par ici, le baume apaisant. Cet éventail de masques répond aux besoins ciblés de notre peau tout en nous permettant de sauver un temps précieux.

Microblading

Aussi appelé Technique 6D, ce maquillage semi-permanent est réalisé à l’aide d’un stylo métallique et d’une lame microscopique, et cherche à reconstruire, amplifier, combler ou redéfinir la ligne des sourcils en dessinant les poils un à un. «Le résultat est d’aspect très naturel, dure de huit mois à un an, et contrairement au maquillage permanent, les pigments ne changent pas de couleur au fil du temps», précise Jessica Pereira, experte du microblading au spa EQlib. Soin très en vogue depuis le retour des sourcils fournis, façon Cara Delevingne.

Essence

Potion plus nourrissante que le tonique, mais moins concentrée que le sérum, préparant la peau à bien absorber les produits hydratants appliqués par la suite. «Si le tonique est la dernière étape du nettoyage, l’essence est la première des soins», explique Tata Harper, fondatrice de la marque du même nom. Ce fluide est généralement gorgé d’acide hyaluronique, d’huiles essentielles et d’extraits de plantes. Un peu comme les masques en tissu imbibés… mais sans le tissu! «On peut même l’utiliser à tout moment de la journée, pour obtenir un petit coup de pep.»

Strobing

Procédé employé par les maquilleurs pour mettre la lumière en avant-plan, en faisant ressortir les parties du minois où elle se réfléchit naturellement. Cette technique de maquillage permet de structurer le visage de façon plus douce que le contouring, tout en le baignant d’une aura flatteuse. Produit requis: un illuminateur. En le tapotant du bout des doigts ou avec une éponge, on l’applique sur les points saillants du visage comme les pommettes, l’arête du nez, l’arc de Cupidon (le «V» de la lèvre supérieure) ou l’arcade sourcilière. Et parole de maquilleuse, «on a ensuite l’air d’une fée», fait valoir Amélie Ducharme.

Technologie sonique

Cette technologie de pointe permet à des sons, convertis en énergie mécanique, de produire des pulsations ou des vibrations. Pensons aux brosses à nettoyage sonique, par exemple. «Grâce à la recherche, nous avons trouvé une fréquence de pulsation spécifique, qui fait bouger les poils de la brosse d’une certaine façon, soit de quelques millimètres seulement, mais très rapidement. Résultat: la peau est nettoyée en profondeur, car le mouvement des poils propulse l’eau dans les pores, délogeant ainsi efficacement impuretés, maquillage et résidus causés par la pollution», explique le Dr Robbs, une des têtes pensantes derrière les brosses Clarisonic, vendues à 15 millions d’exemplaires dans le monde depuis leur lancement en 2004.

Cheveux sombrés

Version plus subtile et foncée de l’ombré, ce courant coloration est inspiré des surfeurs dont la pointe des tifs est éclaircie par le soleil. «Dans le sombré, le contraste n’est pas hypermarqué entre racines, longueurs et pointes. L’effet d’ensemble est fondu. On exploite davantage les tons de caramel que le blond archidécoloré», explique le coloriste Nicolas Masson. Une technique facile d’entretien (des retouches ne sont nécessaires que tous les six à huit mois) qui convient à toutes les teintes de cheveux.

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