Le Volleyball de plage
On a beau être loin des plages de Malibu, cela ne nous empêche pas de jouer les Californiennes de temps à autre (même si on n’a pas les seins refaits) en s’adonnant au Beach Volley. De plus en plus populaire chez nous, ce sport hyper sympa se pratique en équipe de deux, de quatre ou de six joueurs. «Mis à part la taille du terrain – plus petite – et quelques règles qui diffèrent légèrement, le Beach Volley ressemble beaucoup au volley classique», explique Sylvain Noël, entraîneur-coordonnateur du volleyball de plage à Volleyball Québec. «Sa grande différence? Il se joue pieds nus et sur le sable. Attention, n’allez pas croire que le sable rend le jeu plus facile. Au contraire, le Beach Volley est très exigeant physiquement. La raison: on s’épuise plus rapidement en courant sur le sable que sur le gazon ou un plancher de salle de gym. L’avantage? Si on tombe, c’est plus mou.» Il existe encore peu de clubs au Québec. Cependant, on peut facilement trouver dans les magasins de sports un ensemble portatif comprenant filet, poteaux et lignes de délimitation de terrain. Coût de l’investissement? Entre 250 $ et 400 $. Temps d’installation: 10 minutes. Suffit juste de trouver un bout de plage et quelques joyeux amis, et la partie peut commencer.

Excellent pour faire travailler le cardio, muscler les jambes et obtenir un joli hâle.
Équipement Maillot de bain et crème solaire avec un FPS élevé.
Coût 2 $ par personne dans un parc municipal (en activité libre). De 35 $ à 100 $ pour l’inscription à des tournois.
Sur n’importe quelle plage publique et au parc Jeanne-Mance, à Montréal (tous les jours, du 30 avril au 25 septembre; info: (514) 872-0566). Pour obtenir la liste des clubs et des tournois, s’adresser à Volleyball Québec, (514) 252-3065.

Le Frisbee
Facile, sympa et pas cher, l’Ultimate est le nom officiel de cette activité qui se joue avec un «disque» à lancer – Frisbee est une appellation commerciale. «Une équipe est composée de 14 joueurs, divisés en deux camps (soit sept joueurs contre sept). Chaque camp est généralement constitué de trois filles et de quatre gars», explique Shiellah Quintos, joueuse assidue et directrice générale de l’Association d’Ultimate de Montréal. Durée d’un match? Une heure et demie. «On court beaucoup, mais ça ne demande pas vraiment de qualités athlétiques particulières. C’est vraiment un sport accessible à tout le monde.» Les ligues estivales d’Ultimate organisent des matchs toutes les semaines pendant la saison et se chargent de nous trouver un groupe si on est seule. Il est donc facile de se joindre à une équipe et surtout de se faire des amis, puisque la tradition veut qu’après chaque rencontre les participants sortent tous ensemble. Et si le jeu interdit les contacts physiques, rien n’empêche les rapprochements après le match…

Excellent pour faire travailler le cardio et la coordination.
Équipement Short et chaussures à crampons (de type soccer).
Coût Minimum 40 $ par personne pour l’été, et de 14 $ à 20 $ pour l’achat du disque.
À Lanaudière, à Sherbrooke et à Montréal ([514] 221-2212.Ensemble sur le terrain

Le Soccer
C’est le roi des jeux de ballon et le plus pratiqué dans le monde. Son nom: le football (ou soccer en Amérique du Nord). Longtemps réservé aux «mâles», le soccer n’est plus l’apanage des machos latinos et européens. «Au Canada, on est même bien meilleures que les gars sur le plan compétitif», affirme Julie Savignac, 31 ans, entraîneure-chef du club Inter de Saint-Hyacinthe. Sa particularité? «Ici, au pays, c’est un des rares sports où les pieds sont plus importants que les mains. Il faut avoir de la tactique, être rapide et prête à courir, car un terrain de soccer fait 110 mètres de long sur 30 mètres de large», explique la jeune joueuse. En fait, le soccer est un sport énergique mais pas violent. On recommande tout de même de porter des protège-tibias, mais «ce n’est pas du hockey!» poursuit Julie. Il existe de nombreux clubs dans la province. On y pratique régulièrement la technique en vue du match de la semaine (constitué de deux mi-temps de 45 minutes chacune). Comptez au moins un ou deux entraînements par semaine si vous tenez à marquer quelques buts! L’hiver? Pour rester dans l’ambiance, on troque les soirées de hockey à RDS pour les grands matchs de football à TV5. Attention, les risques de devenir accros sont élevés. Les couples vont se disputer la zapette!

Excellent pour le cardio, la motricité et la coordination.
Équipement Un short, et des chaussures à crampons pour ne pas glisser sur l’herbe.
Coût Environ 200 $ pour la saison.
Au club Inter de Saint-Hyacinthe, (450) 779-4034. Pour la liste des autres clubs, contacter la Fédération de soccer du Québec, (450) 975-3355 ou visiter le site officiel de l’Association canadienne de soccer.

Le Rugby
Vous pesez 200 livres et vous avez de la force à revendre? Vous êtes du genre maigrichonne nerveuse? Qu’importe, si courir, plaquer au sol une adversaire, slalomer à vive allure, un ballon ovale entre les mains, ne vous fait pas peur, le rugby est pour vous! Vus à la télé, les costauds des grandes équipes nationales de Nouvelle-Zélande et d’Écosse (deux des grands équipes de la planète rugby) sont impressionnants, c’est vrai. Mais ce n’est pas contre eux qu’on joue, heureusement! «Entre filles, on est plus “techniques” et moins violentes. Cependant, il ne faut pas avoir peur de foncer et de se défoncer! On choisit notre position – arrière, centre ou avant – en fonction de notre corpulence. Il y a de la place pour tous les gabarits», fait remarquer Marie-Eve Ouellet, joueuse au Beaconsfield Rugby Football Club et entraîneure au niveau collégial. Rappel: le rugby se joue à 15 et essentiellement avec les mains (sur certains coups, il est permis de botter le ballon avec les pieds). Un match est composé de deux mi-temps (de 45 minutes chacune), «mais c’est la fameuse troisième mi-temps qui est la plus sympathique»: les équipes masculines et féminines se retrouvent généralement après les matchs pour boire une bière dans un pub, irlandais de préférence, surtout si on y retransmet un tournoi international à la télé. «Il y a toujours de l’ambiance!»

Excellent pour améliorer le cardio, la musculation et la coordination.
Équipement Short, chaussures à crampons et protège-dents.
Coût Environ 200 $ pour la saison (comprenant un ou deux entraînements et un match par semaine).
Au Beaconsfield Rugby Football Club. Pour connaître la liste des autres clubs, contacter la Fédération de rugby du Québec au (514) 252-3189.

Une équipe sur l’eau

L’Aviron
Vieux de trois siècles, l’aviron a été inventé par les Anglais (comme beaucoup d’autres disciplines sportives) et a acquis ses lettres de noblesse dans les prestigieuses universités d’Oxford et de Cambridge. Le baron Pierre de Coubertin, inventeur des Jeux olympiques modernes, le qualifiait de «sport idéal», rien de moins! «Avec le ski de fond, l’aviron est le sport le plus complet qui soit. Il fait travailler tous les muscles du corps, du plus bas au plus haut. L’autre avantage: il peut se pratiquer à tout âge, de 10 à 90 ans. On choisit son rythme de croisière, relax ou très sportif», explique Anne-Renée Thibault, entraîneure et coordonnatrice technique de l’Association québécoise d’aviron. On peut le pratiquer ici – sans diplôme ni cravate rayée – dans l’un des huit clubs de la province. On rame seule ou en équipage de deux, de quatre ou de huit, avec une rame (embarcation de pointe) ou deux rames (embarcation de couple), à toute allure ou en se laissant glisser tranquillement au fil de l’eau. «L’aviron est davantage un style de vie qu’un sport, qu’on pratique de manière très structurée. On s’inscrit à un club et on pratique à sa guise. C’est également une activité extra à faire à deux ou en famille.»

Excellent pour muscler les jambes et les abdominaux, améliorer l’endurance et le cardio.
Équipement Une tenue sportive (les rames et l’embarcation sont fournies par les clubs).
Coût Environ 100 $ les six cours d’initiation (indispensables pour ne pas s’emmêler les rames).
À Montréal, à Laval, à Boucherville, à Lachine, à Sherbrooke et à Alma. Contacter l’Association québécoise d’aviron, (514) 252-3191.

Les Bateaux-dragons
L’histoire raconte que, en l’an 278 avant Jésus-Christ, un célèbre poète chinois se jeta dans la rivière pour manifester son désaccord avec la politique de son empereur. Des villageois sautèrent aussitôt dans leur embarcation pour lui porter secours, mais en vain. Alors, pour préserver l’âme du poète des mauvais esprits de la rivière, ils se mirent à frapper l’eau violemment de leurs rames, à jouer du tambour… et à jeter des boulettes de riz enveloppées dans de la soie pour «nourrir» le poète. La tradition des bateaux-dragons était née. Elle se perpétue encore de nos jours en Chine et… ici, à Québec, mais surtout au bassin olympique de Montréal, où la communauté chinoise organise chaque été le Festival international de courses de bateaux-dragons. «Chaque équipage est constitué de 20 rameurs (hommes et femmes), d’un batteur de tambour et d’un entraîneur», explique Anne-Marie Lefebvre, directrice du site rencontresportive.com et qui est chargée depuis 1999 de former des équipes de bateaux-dragons. «Même si c’est très amusant, cette course est un sport exigeant. Mieux vaut être en forme physiquement. Ça demande aussi une bonne coordination collective – il faut ramer fort et au même rythme sinon le bateau n’avance pas.» Il est possible de former sa propre équipe avec des amis ou des collègues et de s’inscrire directement aux courses offertes dans la province. «Cependant, il n’y a qu’à Montréal – au bassin olympique et sur le canal de Lachine – qu’on peut être entraîné durant les semaines précédant la compétition.»

Excellent pour développer l’endurance, muscler le dos, les abdominaux, les fesses et les cuisses (plus que les bras).
Équipement Le bateau-dragon, le gilet de sauvetage et la rame sont fournis par l’organisation de la course.
Coût Il varie selon l’organisation: 1 200 $ par équipe pour la course et une dizaine d’entraînements, à Montréal; 500 $ avec un ou deux entraînements, à Québec.
À Montréal et à Québec. Pour joindre ou monter une équipe avec Anne-Marie Lefebvre, visiter le site www. rencontresportive.com. Pour tout autre renseignement, contacter le Festival international de course de bateaux-dragons de Montréal, (514) 866-7001  ou le Festival culturel chinois de Québec, (418) 687-9883.