Sa prise de conscience

«Lorsque j’étais dans la jeune vingtaine, je souffrais de terribles crises d’anxiété. Quand je suis allée consulter mon médecin, il m’a posé des questions sur mon train de vie: je fumais un paquet de cigarettes par jour, je déjeunais avec un frappucino et, au souper, je mangeais un steak et des frites la majorité du temps. Si je voulais me soigner, je devais troquer ces mauvaises habitudes pour des comportements sains. J’ai arrêté de fumer, j’ai changé mon alimentation du tout au tout, j’ai commencé à faire de l’exercice et à méditer. C’est difficile d’effectuer des changements et de s’y tenir, mais, au bout d’un mois, j’ai ressenti les effets bénéfiques de ces nouveaux gestes et j’ai continué. Ça a littéralement changé ma vie et, depuis, mon corps et ma tête sont bien plus en symbiose!»

L’importance des rituels

«Selon moi, une routine beauté ne comprend pas seulement des produits. Elle inclut les choix qu’on fait jour après jour pour notre bien-être. J’ai pris l’habitude de me lever chaque matin à 5 h 30, car à cette heure, personne n’a besoin de moi. Je peux méditer et faire des exercices de respiration en paix, dans le silence complet. Après, je nettoie mon visage et j’applique mes soins. Quand vient le temps de les choisir, je garde en tête que la peau est le plus grand organe du corps. Le mieux, c’est ce qui est le plus naturel! Comme j’ai besoin d’un minimum de sept à huit heures de sommeil par nuit, je me couche tôt. Je dis tout le temps qu’on ne peut pas utiliser notre cellulaire s’il est déchargé, alors je m’assure d’alimenter ma pile interne par des activités et des rituels qui me font du bien!»

La transmission de ses engagements

«Je répète souvent l’adage “monkey see, monkey do”, qui signifie que les enfants reproduisent ce qu’ils voient. Chaque fois que je dois partir à l’étranger pour une cause qui touche l’environnement – comme le jour où j’ai tourné un documentaire sur la forêt amazonienne avec National Geographic, par exemple –, j’explique à mes deux enfants ce que je fais. Une fois, je revenais d’un séjour dans un refuge pour éléphants orphelins en Afrique, et mon garçon, Benjamin, m’a demandé pourquoi ce lieu existait. J’ai dû lui expliquer que des braconniers tuaient des éléphants pour leur ivoire. Il a fondu en larmes, complètement bouleversé! Peu de temps après, à son septième anniversaire, il a refusé qu’on lui offre des cadeaux. Il préférait qu’on fasse des dons au refuge d’éléphants! L’année suivante, pour son huitième anniversaire, il a décidé de récolter des dons pour la préservation des océans. Ça me rend très fière!»

Lire aussi:
Belles à tous âges: les conseils maquillage de Pati Dubroff
7 questions à Jennifer Aniston
Beauté: 15 marques et boutiques locales à soutenir en ligne