Je connais toutes les répliques de The wedding singer. Je verse quelques larmes chaque fois que je tombe sur 50 First Dates à la télé. J’ai vu beaucoup trop souvent Never Been Kissed. Et à mon bal des finissants du secondaire, j’ai porté des marguerites dans mes cheveux – juste pour faire comme elle. On l’aura compris: je suis une fan finie de Drew Barrymore. Comme je suis aussi une sacrée veinarde, j’ai eu l’occasion d’aller la rencontrer à Toronto pour discuter avec elle des nouveaux défis qu’elle doit relever à la tête de Flower. Morceaux choisis d’une courte conversation avec ma nouvelle meilleure amie (on peut toujours rêver, non?).

Quand avez-vous décidé de lancer votre propre ligne de cosmétiques?

Je venais de terminer mon contrat avec Covergirl, où j’étais codirectrice de création,
 quand Walmart m’a sollicitée. Après mûre réflexion, nous avons
 décidé de fonder ensemble une compagnie qui ne dépenserait pas 
un seul sou en publicité et qui investirait plutôt dans la qualité
 de ses produits. Ça nous permet d’offrir les mêmes formules que
 celles des marques de prestige, mais à un prix beaucoup plus doux.


Qu’est-ce qui distingue Flower des autres marques?

Notre message est 
inclusif : toutes les femmes sont belles, et aucune ne devrait aspirer à
 ressembler à quelqu’un d’autre. Nous avons réussi à lancer en 2013
 une collection de 180 produits. Et chaque année, nous voulons en 
ajouter de 25 à 35, en suivant de près l’évolution du marché… Ça représente beaucoup de travail. Un processus à la fois fascinant et é-pui-sant! (rires)


Pourquoi teniez-vous à ce que vos produits soient fabriqués aux États-Unis?

Parce que nous savions que les clientes seraient fières d’acheter des produits locaux et parce que nous trouvions important de créer de l’emploi chez nous.


En tant que jeune maman, que conseillez-vous aux mères qui n’ont pas le temps de se maquiller?

Je suis comme elles! Je manque de temps, moi aussi. Je ne reçois pas de manucures ni de massages, et je ne me fais pas coiffer non plus. Et ma repousse me fait la vie dure, cette garce! (rires) En fait, la plupart du temps, je ne porte pas de maquillage parce que je suis à la maison avec mes enfants. Ce qui importe, au bout du compte, c’est de faire quelque chose pour soi, pour se sentir bien. Dans mon cas, une petite mise en beauté suffit. Un peu de cache-cerne, un peu de couleur sur mes lèvres et mes joues, et soudain, j’ai une tout autre allure! Il ne me faut que deux minutes et, chaque fois, je me demande pourquoi je ne le fais pas plus souvent.

Avez-vous déjà fait des faux pas en matière de beauté?

Non… mais j’ai déjà commis plusieurs faux pas vestimentaires! Cela dit, je ne suis pas du tout gênée de ce que j’ai pu faire côté maquillage ou coiffure dans le passé. J’ai eu les sourcils hyperminces, de l’ombre à paupières bleue étirée jusqu’aux tempes, des coiffures pas possibles… Mais j’ai toujours eu du plaisir à expérimenter et j’assume totalement mes looks.  

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