Louise Dugas, rédactrice en chef reportages, culture, art de vivre

 

Qu’est-ce que ça vous a fait de sortir sans maquillage? C’était la deuxième fois que je le faisais; ç’a été plus facile que la première. Je savais un peu mieux comment bouger devant l’appareil et j’avais une idée du résultat auquel m’attendre. Plus facile aussi parce j’avais été filmée sans maquillage pour le documentaire Beautés démasquées, qui sera diffusé à Canal Vie à l’occasion de la Journée sans maquillage. Rien de pire ne pouvait m’arriver que d’être vue au naturel en HD, vraiment. Cela dit… J’ai toujours un petit pincement au cœur chaque fois que je dois poser ainsi, même si je vais travailler la plupart du temps non maquillée.

 

Comment vous trouvez-vous sur la photo?
Beaucoup mieux que sur celle d’il y a deux ans! Mais c’est dans ma tête, sans doute. Quoi qu’il en soit, je trouve que j’ai l’air moins effrayée, moins fragile aussi. Ma douceur est là, mais mon assurance également. Je crois percevoir une sorte de «lâcher-prise». Comme si je n’essayais pas de contrôler ce qui va se passer devant l’appareil. Je me livre en toute confiance à l’expérience qui est en train d’avoir lieu. Après trois ans, je comprends davantage pourquoi nous publions un spécial belles au naturel et les raisons qui motivent notre démarche. Nous le faisons pour toutes les jeunes filles qui veulent être semblables aux mannequins et aux stars qu’on voit au cinéma, à la télé et dans les magazines. Comme je l’écrivais dans mon billet, «personne le matin en se réveillant ne ressemble à une top-modèle. Pas même une top-modèle». C’est Cindy Crawford qui a dit ça un jour.

 

Quel sentiment vous procure une touche de maquillage?
Celui d’être plus belle. C’est aussi simple que ça. J’ai l’air plus vivante, plus radieuse, plus jeune aussi.

 

 

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