Le blush m’as-tu-vu

Le rose aux joues n’est désormais plus un signe de timidité. Au contraire. On veut des pommettes qui en jettent! Mais pourquoi utiliser un fard qui contraste aussi vivement avec notre carnation? Élémentaire: pour imiter la morsure du froid. Du grand froid. Un coup de fraîcheur qui s’imprime tantôt sur les joues, tantôt sur les tempes, tantôt à la base de la mâchoire. Et comme il ne fait que pasticher la nature, le blush TT V (très, très voyant) se porte avec tout: fards en demi-teintes, rouges à lèvres tapageurs, ombres à paupières anthracite… Patrice Boudreau précise que «l’important, c’est qu’autour la peau soit claire et lumineuse».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La bouche en fleur

Les saisons sont dans le désordre et les tendances aussi. Sur notre bouche, ça donne des roses en septembre, des rouge pivoine en octobre et des mauves en novembre… Mais attention, ces teintes florales ne sont pas tout à fait de la même espèce que celles qu’on a portées durant les vacances: elles sont opaques, souvent mates et présentent même parfois une légère pigmentation blanchâtre. Élégamment exubérantes, elles en imposent autant que les rouges vampiriques des automnes précédents. Patrice Boudreau nous conseille d’ailleurs d’appliquer ces rouges fleuris avec la même précision que s’il s’agissait de tons sombres. Quant au choix de la nuance, une seule règle à suivre: choisir un tube plus foncé que la couleur de sa peau. Naturellement, les filles au teint clair ont pratiquement carte blanche.

 

 

 

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