«À la base, il n’y a pas une énorme différence entre les soins capillaires de luxe vendus en salon et ceux moins chers dénichés en pharmacie, dit Alain Larivée. Ce qui distingue surtout ces deux familles de produits, c’est le pourcentage d’ingrédients actifs plus ou moins élevé.»


Si le spécialiste suggère toutefois d’investir dans un combo shampoing et revitalisant professionnel composé d’actifs naturels (et donc plus chers), il concède qu’il existe d’excellentes options à bon marché. Les ingrédients les plus aptes à bonifier les formules de nos shampoings, revitalisants, masques et traitements sans rinçage, selon lui? «La glycérine (qui dompte les mèches rebelles), l’urée (qui hydrate la fibre capillaire), la kératine (qui lisse les tifs), les protéines de soie (qui donnent de la brillance) et les acides aminés (qui préviennent la chute de cheveux).

De plus, rien ne sert de s’endetter pour s’acheter un arsenal de produits coiffants performants, tient à préciser l’expert. Les shampoings secs, les crèmes antifrisottis, les mousses volumisantes, les sprays de finition, les sérums de polissage et les fixatifs vendus en pharmacie, à l’épicerie, voire dans certains dépanneurs tirent fort bien leur épingle du jeu.»

Autre gage de qualité: quand le nom d’un coiffeur célèbre est associé à une collection ou à une marque. Personne n’est mieux placé que ces experts en la matière pour savoir ce qui marche, comment ça marche et si ça plaira réellement au plus grand nombre. Si de tels pros décident de s’associer à un label de beauté grand public ou, mieux encore, d’en créer un à leur nom, on peut d’ores et déjà s’inscrire au fan-club sans culpabiliser. Ces produits offrent tous un excellent rapport qualité-prix.

Paroles de pro Alain Larivée, artiste coiffeur et propriétaire 
du salon CAJH, à Montréal.