Le mode d’emploi

«Le brushing débute bien avant le séchage, indique le coiffeur et directeur artistique d’Oligo Professionnel, Stéphane Gagnon. Sous la douche, on met déjà la table: l’emploi d’un shampooing réparateur permet de redorer le blason d’une tignasse revêche. Par contre, on se tient loin du masque capillaire, qui tend à ramollir et alourdir les cheveux, ce qui réduit à néant toute tentative de mise en plis subséquente. On lui préfère plutôt le démêlant sans rinçage qui, d’un jet, dompte et amplifie la crinière, pour donner un résultat plus durable et aérien » explique-t-il.

«Une fois notre chevelure lavée, revitalisée et épongée, on procède à la mise en plis. Au lieu d’inonder ses mèches de protecteur thermoactif, on en enduit le baril de sa brosse ronde. Conjugué au séchage à haute température, le brossage scellera ainsi le produit à l’intérieur des écailles et donnera à la fibre capillaire un maximum de tension, de corps et de vie, et ce, de façon durable. Le tout sans lourdeur ni film cireux. On sèche sa crinière section par section, en prenant son temps: 45 à 60 minutes de séchage sont nécessaires pour la mettre en forme et la rendre exempte de toute trace d’humidité», précise le coiffeur.

«Au final, pour éviter que la mise en plis tombe à plat, on se tient loin des produits coiffants crémeux ou huileux: une perle de cire ou un nuage de laque luminescente suffit à faire briller la chevelure et à éradiquer les frisottis. Il est toutefois conseillé de traîner sur soi des papiers matifiants et un minifixatif pour éponger vite fait la sueur et corriger les faux plis entre deux salsas endiablées», conclut l’expert.

 

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