1. Tailler ses tifs

Il existe deux moments-clés pour faire couper ses cheveux, selon Sophie Tessier, coiffeuse propriétaire de La Rousse Espace Beauté: à l’aube et au crépuscule de l’été. En amont des beaux jours, l’exercice permet de livrer bataille aux pointes anémiées, qui risquent de s’abîmer à vitesse grand V sous l’action des UV. Et en aval, trois mois plus tard, question de donner davantage de corps à la masse capillaire en rééquilibrant ses volumes et en redéfinissant sa structure. La coupe permet aussi de revigorer la chevelure juste avant la période de «mue» saisonnière (qui a surtout lieu en octobre).

2. Redorer le blason de sa coloration

Tous les coiffeurs le disent: colorer sa crinière en pleine canicule équivaut à donner un coup d’épée dans l’eau! Surtout si on est adepte des bains de soleil, des saucettes dans l’océan ou des trempettes dans les piscines. Les rayons, le sable et le chlore ont tendance à verdir les blonds, à roussir les cuivrés et à délaver les tifs foncés. On garde plutôt ses sous pour la rentrée, et au lieu de jouer les superhéroïnes en se lançant soi-même dans la délicate opération «SOS couleur», on se paie les services d’un pro. Son doigté lui permettra de cibler avec précision les zones poreuses de la chevelure et de lui prodiguer les soins nécessaires pour que les pigments y adhèrent en toute uniformité.

 

3. Faire le ménage

On a beau laisser sa crinière en jachère une bonne partie de l’été, le cuir chevelu, lui, ne cesse d’essuyer des revers. Pour peu qu’on s’y expose sans casquette ni chapeau, les rayons solaires frappent la tête de plein fouet, ce qui accélère la sécrétion de sébum, et entraîne parfois rougeurs, squames, dessèchement et picotements. Au terme des vacances, on tâche donc de remettre notre cuir chevelu en bon état de marche (et prévenir, du coup, d’éventuelles chutes capillaires). Les meilleurs alliés pour y parvenir? Les shampoings exfoliants, qui gomment les croûtes squameuses et délogent les résidus récalcitrants. Mais aussi les traitements nocturnes, qui profitent des heures qu’on passe couchée pour apaiser le cuir chevelu.

ELLE AIME: Shampoing antipelliculaire nettoyant en profondeur à action micro-billes, de Selsun Blue (10$ en pharmacie); Soin de nuit régénérant haute hydratation Secret de nuit, de Phyto (40$ en pharmacie).

4. Réparer les dommages

Même si on sait qu’il est important de protéger ses cheveux des agressions, nombreuses sont les fois où on a négligé, cet été, d’appliquer filtre solaire, huile protectrice ou masque capillaire. Et puisque tous les chasseurs de tendances s’entendent pour dire que cet automne, les chevelures lumineuses et lustrées auront plus que jamais la faveur de la majorité, il importe de soigner ses tifs abîmés sans plus tarder. Une fois par semaine, on remplace donc son revitalisant par un masque hydratant, qu’on laisse reposer sous une serviette chaude et humide 15 minutes avant de l’utiliser. Ou on se concocte son propre cataplasme nourrissant, en mixant un œuf et un petit pot de yogourt nature avec une cuillère à soupe d’huile d’olive et trois de miel.

ELLE AIME: Masque adoucissant Precious Oil, de Pureology (49$ en salon).

 

5. Blinder ses cheveux contre le coiffage

Fers et séchoirs ressortent peu à peu des tiroirs. Au lieu de laisser ses mèches faire la vague en toute liberté, on renoue avec les coiffures plus disciplinées et les effets léchés. Pour que coiffage ne rime pas avec carnage, on protège ses cheveux contre la chaleur en les enduisant d’un protecteur thermal, puis en les séchant à débit d’air élevé, mais à température modérée (c’est plus long, mais ça évite d’abîmer le cuir chevelu sensible et les tifs fragiles). On investit aussi dans des outils performants, qui soignent la fibre en la coiffant et qu’on n’a pas besoin de passer trop souvent sur les mèches pour leur donner le mouvement désiré.

ELLE AIME: Fer à défriser Double Straight, de Rowenta Beauty (179$).

 

 

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