En 2014, l’Espagne n’est plus la terre rêvée de la sieste, de l’alcool et de la tauromachie décrite par Hemingway. La corrida est interdite en Catalogne depuis 2012, la sieste est menacée d’abolition… Même le repos dominical n’est plus ce qu’il était: depuis la crise, les petits commerçants ont réclamé – et obtenu – le droit d’ouvrir boutique le dimanche.

Au pays de Mango et de Zara, les dernières années ont frappé dur. La crise, la crise… ce mot était sur toutes les lèvres, parfois sans même qu’il ait besoin de les franchir: on le décodait dans les restaurants quasi vides, dans les rues un peu moins animées, dans les commerces moins occupés. Après des années de développement effréné, la bulle immobilière avait éclaté. Aux années de largesse avaient donc succédé celles de disette et de manifs en pleine rue d’une jeunesse en colère, qui ne voyait ni avenir ni perspectives d’emploi.

Heureusement, tout indique que le royaume hispanique est en train d’émerger de la noirceur. Chômage (légèrement) en baisse, exportations en hausse, tourisme qui se porte beaucoup mieux, merci… Un vent d’optimisme souffle de nouveau sur la mère patrie de Javier Bardem. En 2014, l’Espagne est un pays fier, gourmand (n’est-ce pas le berceau du chef Ferran Adrià?), exubérant, à la fois riche en histoire et tourné vers l’avenir. De quelle autre raison avez-vous besoin pour y aller?  

DÉCOUVREZ VALENCE!                                      DÉCOUVREZ MADRID!

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