INFO EN VRAC

  • Il y aurait présentement de 20 000 à 25 000 ours polaires dans l’Arctique. Cinq pays se les partagent: le Canada, les États-Unis (Alaska), la Russie, la Norvège et le Danemark (Groenland). Le Québec ne pas vraiment d’ours blancs. Ceux qui viennent sur nos terres, au nord, sont en fait des visiteurs, explique Michel Huot, biologiste au ministère des Ressources naturelles et de la faune du Québec. Ils viennent du détroit de Davis, du sud de la baie d’Hudson et du bassin Foxe.
  • Le taux de reproduction de l’ours polaire est un des plus bas parmi les mammifères, les femelles donnant naissance à leurs petits (de un à trois par portée) aux trois ans environ. C’est pourquoi l’espèce est fragile.

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  • Contrairement à ce qui a été évoqué dans le documentaire An Inconvenient Truth, présenté par Al Gore, le nombre d’ours noyés à cause de la fonte des glaces serait infime pour le moment. Ce qui s’avère réel, par contre, c’est que deux ours blancs ont dérivé (probablement du Groenland) jusqu’en Islande à l’été 2008. Ces bêtes auraient parcouru plus de 300 kilomètres sur un morceau de banquise. Elles ont dû être abattues, de peur qu’elles deviennent dangereuses pour les habitants.
  • Alors que la grande majorité des scientifiques clament que les ours polaires sont en danger, le biologiste Mitchell Taylor, du ministère de l’Environnement du gouvernement de Nunavut, affirme le contraire. Des 13 populations d’ours que compte le Canada, 2 seulement seraient en déclin, selon lui. D’autres représentants du Grand Nord affirment, pour leur part, n’avoir jamais vu autant de bêtes sur leurs terres. Et plusieurs d’entre eux craignent une diminution des quotas de chasse si ces animaux sont protégés. Néanmoins, la plupart des chercheurs disent que les ours ne sont pas plus nombreux; ils arpentent davantage des zones occupées par l’homme.
  • Le 14 mai 2008, le gouvernement américain a inscrit l’ours polaire sur la liste des espèces menacées par le réchauffement climatique. Au Canada, l’animal ne faisait encore partie, au moment où nous écrivions ces lignes, que des espèces dites préoccupantes, ce qui est dénoncé par les environnementalistes.

Photos : Mark Pemberton (Ours seul ); Marc Hébert (Trois ours ).

Lire la suite: un carnet de voyageCarnet de voyage pour Churchill au Manitoba, la « capitale mondiale de l’ours polaire. »

QUAND
Du début d’octobre à la mi-novembre.

COMMENT
En train (www.viarail.ca) ou en avion, à partir de Winnipeg (avec Nolinor ou Calm Air).

TROUVER
Un hôtel ou un gîte en cliquant sur www.churchill.ca/travel-and-accomodations.

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S’ASSURER
D’avoir une chambre d’hôtel et une place dans un buggy en achetant un forfait comprenant le billet d’avion, l’hébergement, les excursions et les repas. Info:Frontiers North Adventures (www.frontiersnorth.com).

LOGER
Au milieu de la toundra, et non à Churchill même, au Tundra Buggy Lodge (www.tundrabuggy.com) ou au Seal River Lodge (www.churchillwild.com).

VISIONNER
La migration des ours polaires à l’automne en cliquant sur www.polarbearcam.com ou www.polarbearshd.com.

 

 

 

 

 

 

 UN PETIT COUP DE PATTE

Voici quelques petits gestes qui peuvent aider à conserver l’habitat de l’ours polaire.

Éteindre les appareils électroniques – décodeur, chaîne stéréo, ordi… -au lieu de les laisser à l’état de veille.

Passer le balai plutôt que l’aspirateur.

Abaisser la température dans la maison.

Acheter des produits locaux.

Choisir les transports en commun, la bicyclette ou la marche. Recycler.

Planter un arbre.

 

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À LIRE

Au pays des ours polaires.

 

 

PHOTO: Louise Dugas