Ce mois-ci, elle tient aussi le rôle d’une policière dans la pièce Pervers, de l’auteure irlandaise Stacey Gregg. Cette oeuvre raconte l’histoire d’un jeune diplômé en cinéma qui lance une rumeur sur Internet pour les besoins de son documentaire. Mais le tout dérape: il est accusé de pédophilie et arrêté. «C’est un thriller extrêmement efficace, plein d’action, aux dialogues rapides, réalistes et percutants», explique Marie-Hélène, enthousiasmée. Plusieurs sujets d’actualité y sont abordés, comme l’exhibitionnisme et le voyeurisme nourris par les réseaux sociaux, l’intimidation, ainsi que l’hypersexualisation des jeunes.

Ce dernier enjeu touche la comédienne de près: «J’ai une fille de 12 ans. Je crois que, comme parents, nous devons être très vigilants et prêcher par l’exemple. Il est important que nous réglions nos bibittes à propos de notre propre corps afin de ne pas transmettre ce genre d’obsessions à nos filles.»

L’inspirante brunette a un carnet bien rempli en 2013. Il comprend le tournage du film Gerontophilia, de Bruce LaBruce, la sortie du film Roche-papier-ciseaux, de Yan Lanouette Turgeon, la troisième saison du Gentleman, la pièce Amour-argent en avril, ainsi qu’une Soirée carte blanche le 20 mai à La Licorne… Que d’occasions d’admirer cette virtuose! (jusqu’au 23 février, à La Licorne; theatrelalicorne.com)

 

À DÉCOUVRIR: Suzanne Clément anyways