Paquita, une pièce du répertoire classique du XIXe siècle, a été revisitée par Pierre Lacotte en 2001 pour le BOP. Présentée en deux actes, la pièce nous plonge dans l’histoire d’amour entre Paquita, une jeune femme de famille noble espagnole enlevée lors de son enfance par les gitans, et un charmant officier de l’armée française. Leur idylle rencontre quelques embûches dans le premier acte, mais trouve son dénouement dès le deuxième lors d’un grand bal.

S’il y avait un léger manque de coordination en première partie, on a vite oublié dès le lever du rideau du deuxième acte. C’est lors de ce bal majestueux que la chorégraphie met en valeur le talent exceptionnel des danseurs français sur scène. On y observe des pas complexes exécutés à l’unisson de façon impeccable. La danseuse étoile Amandine Albisson (Paquita) a ébloui la foule par sa virtuosité et sa grâce. Son titre de danseuse étoile, obtenu au printemps dernier, est entièrement mérité.

La compagnie française, qui n’avait pas mis les pieds à Montréal depuis l’Expo 67, occupe les planches de la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts jusqu’au 19 octobre. La dernière représentation de dimanche soulignera le départ de la directrice de la Danse du BOP, madame Brigitte Lefèvre.

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