On arrive juste à temps pour le second service, à 20h30. À la vue des petits groupes qui ont déjà pris place, on se trouve chanceux d’avoir réservé quelques jours à l’avance. Le décor est simple et la salle tamisée, éclairée par quelques lampes industrielles. Au mur sont accrochés des tableaux dépeignant des carpes Koï et des sumos, façon graffiti. On devine au premier coup d’œil qu’ici, l’ambiance est cool et bon enfant. Le clou de Biiru? Sa terrasse extérieure, ombragée en pleine journée, et éclairée par de jolis lampions dès la nuit tombée. Ça tombe bien, notre place nous attend à la belle étoile!

 

Biiru

Credits: Instagram @chloedoan

Il existe deux prérogatives essentielles pour pouvoir adopter le nom d’«izakaya»: servir des boissons alcoolisées et offrir des plats à partager. Biiru répond aux deux critères. Les «Sake bombs» – un mélange de saké et de bière – y coulent à flot, et le menu propose des tapas asiatiques originaux.

On commence par une salade de tomates, nappée d’une vinaigrette aux abricots et miso, et rehaussée de très fines tranches de patates douces croquantes. Le mélange de saveurs et de textures est étonnant, et l’entrée propose une proportion plus que raisonnable pour pouvoir être partagée entre deux ou trois convives.

Les gyozas, un classique japonais, se commandent les yeux fermés. Au lieu d’être entièrement frits, comme c’est souvent le cas dans bien des izakaya, les raviolis farcis à la viande semblent avoir été saisis d’un seul côté, ce qui leur permet d’être fondants et croustillants à la fois. Si on y a déjà goûté, on ne sera certes pas surpris, mais ça n’empêche pas de (re)découvrir les petits chaussons avec plaisir!

 

Biiru

Credits: Instagram @foodiefork

Le large choix de yakitoris – ou brochettes – au menu, un autre classique de la cuisine japonaise, nous met la puce à l’oreille. On aimerait avoir le courage de commander les brochettes au cœur de poulet, mais on préfère choisir la cuisse du volatile. Quant aux yakitoris à l’anguille ainsi que celles au saumon et nori (l’algue qui entoure les makis), elles se mangent sans faim… Un délice!

 

Biiru

Credits: Instagram @foodiefroggy

Le dernier plat – qu’on attendait avec impatience – arrive enfin sur la table: des ailes de poulet frit, accompagnées d’une mayonnaise au Yuzu. Dommage, la friture épaisse devient vite écœurante. On est un peu déçu, mais qu’importe… On commande un dernier Sake bomb, et on oublie très vite cette fausse note!

 

Biiru

Credits: Instagram @row3na

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