Niché dans la rue Notre-Dame Ouest, Rosetta nous accueille dans une ambiance chaleureuse. Malgré la température automnale, la convivialité de Maria Cammalleri, la copropriétaire qui s’est lancée dans l’aventure avec son fils, réchauffe les cœurs. On a presque l’impression d’avoir été propulsé dans une petite trattoria florentine, si ce n’est pour le décor moderne et épuré, ancré dans la tradition des établissements montréalais nouveau genre. Rosetta, du nom de la mama de Maria, trône sur le mur, immortalisée en peinture monumental. Avec son tablier blanc, son chignon serré et son rouleau à pâtisserie, qu’elle brandi comme une arme, elle préside son petit monde, les employés comme les clients, d’un air redoutable. On l’entend presque nous sommer de finir notre assiette, même si on n’a pas besoin de se le faire dire deux fois: tout est bon chez Rosetta!

Rosetta

Crédit: Instagram @rosettamtl

Avec sa pâte croustillante et aérienne, la focaccia aux herbes méditerranéennes et aux tomates cerises nous met en appétit, tout comme la salade croquante de fenouil et de pomme verte. Le clou du spectacle? La pizza, aussi moelleuse que sa garniture est généreuse. On l’aime autant végétarienne que carnivore, et même si la faim commence à s’atténuer, on ne peut s’arrêter de manger.

Rosetta

Crédit: Instagram @rosettamtl

Et puis, à l’image d’un opéra en trois actes de Puccini, le dessert vient boucler le destin de Rosetta. Mais au lieu d’être tragique comme celui de Tosca, il s’envole dans les hautes sphères des plaisirs gourmands. Pour preuve, le tiramisu, léger comme un nuage, accompagné d’un cannoli décadent et croquant à souhait. On est déjà rassasié, mais qu’importe. Le rideau tombe et le verdict est donné: Rosetta nous a conquis.