Deux amies comédiennes ont un jour eu envie de chanter après avoir découvert l’harmonie de leurs voix sur des airs country. Au lendemain d’une centaine de spectacles, les Country Girls ont enregistré Parties pour la gloire, un album de classiques québécois et américains (traduits en français) qui allaient constituer la trame de fond de leur nouveau show musico-théâtral. En selle avec Sandra Dumaresq et Sylvie Moreau.

Qui sont les Country Girls? Sandra: Deux chanteuses qui naviguent entre déboires amoureux et problèmes d’alcool. Dans le premier spectacle, elles rêvaient de faire carrière à Nashville. Dans le second, elles en reviennent, gonflées à bloc, et racontent leur périple.

Que nous réserve votre spectacle? Sylvie: Une vingtaine de pièces liées à ce que vivent les filles: du Neil Young, du Richard Desjardins, du Dolly Parton, du Willie Nelson, du Zachary Richard… Sandra: Par leurs dialogues, les personnages vont se dévoiler entre les chansons. On voulait faire du country, mais aussi raconter des histoires. On célèbre ce genre musical avec respect, et un band solide nous appuie.

D’où vient votre amour du country? Sandra: De mon enfance en Gaspésie. On en écoutait beaucoup à la maison. J’aime les histoires simples et touchantes qu’il raconte. Sylvie: C’est Sandra qui m’y a initiée. Je n’en connaissais que les clichés et Le ranch à Willie, que je regardais petite. Elle m’a fait découvrir ses couleurs et ses histoires déchirantes, et fait réaliser à quel point cette musique est proche des gens. Et du coeur.

Le 11 avril, au Centre d’art La Chapelle, à Québec, et le 28 juin, à L’esplanade Financière Sun Life du Parc olympique, à Montréal; lescountrygirls.com

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