1. Motel Raphaël

Si vous avez déjà habité le quartier Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal, vous vous rappelez sans doute le Motel Raphaël. En guise de clin d’oeil à ce monument kitch, Clara Legault, Emily Skahan et Maya Malkin ont baptisé leur projet musical du même nom. Ces dignes héritières des Go-Go’s sortent ce mois-ci leur tout premier disque, Cable TV. Elles nous offrent une pop romantique, brodée d’harmonies vocales et de réflexions féminines. «On a toutes trois fait le deuil de notre premier amour à peu près en même temps, raconte Clara. Sur ce disque, on analyse nos relations amoureuses, comme on le fait souvent entre filles.» Et le charmant trio ne manque pas de choses à dire sur le sujet!

En spectacle le 13 juin à La Vitrola, à Montréal.

 

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season-300.jpg2. The Seasons

The Seasons, c’est quatre gars de Québec qui chantent dans la langue des Beatles et de Simon and Garfunkel. À l’avant-scène de ce quatuor folk-pop, promis à une carrière internationale, se trouvent deux frères, Hubert et Julien Chiasson, complices depuis l’enfance. «Puisqu’on a grandi dans la même maison, on a toujours chanté ensemble pour le plaisir», explique Hubert, qui ressemble à Jack White avec son chapeau et ses cheveux noir corbeau. Sur leur premier album, Pulp, les adorables frangins mêlent leurs voix et leur sensibilité. «Pour écrire des chansons, je pense qu’il faut vivre le plus possible ses émotions», affirme Julien. Romantiques, les gars de The Seasons? Absolument!

En spectacle le 17 mai au National, à Montréal, et le 31 mai au Théâtre Petit Champlain, à Québec.

Photo: Christian Duval(The Seasons)

3. Philippe Brach

Il pourrait être le fruit du croisement entre Niels Schneider et Daniel Boucher. Il a la belle gueule de l’un et le bagou de l’autre. Chose certaine, le talent de Philippe Brach ne passe pas inaperçu. En 2013, ce natif du Saguenay a remporté le concours Ma première Place des Arts et trois prix au Festival en chanson de Petite-Vallée. Cette année, c’est le pari de réaliser un premier album qu’il a gagné. Sur La foire et l’ordre, ce joyeux luron aux cheveux d’ange se moque un peu des autres, et beaucoup de lui-même. «L’autodérision, ça me permet de dire ce que je pense de n’importe qui.» Un enfant terrible follement attachant.

En spectacle le 3 juillet au Théâtre de la Vieille Forge de Petite-Vallée, et le 10 à l’Impérial de Québec.

Photo: Cindy Boyce (Philippe Brach)

 

ludovic-alarie-300.jpg4. Ludovic Alarie

«Écrire, c’est pour moi une façon de méditer sur des choses que je ne comprends pas», explique le chanteur et guitariste Ludovic Alarie. Ce Montréalais de tout juste 20 ans, également connu comme le leader du groupe The Loodies, vient de mettre en orbite un premier album solo éponyme, inspiré en partie par les tourments que vivait une de ses amies. Disciple d’un folk orchestral et brumeux proche de celui de Patrick Watson (qui chante d’ailleurs sur une des pièces du disque), le musicien nous transporte dans les méandres de ses pensées avec les murmures hésitants de sa voix. Un recueil de mélopées envoûtantes qui pourrait, selon son auteur, être la bande-son d’un film en noir et blanc, mais qui promet plutôt d’être celle de notre printemps.

Photo: Le Pigeon (Ludovic Alarie)

 

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