Elle a tiré de son blogue différents ouvrages (Les chroniques d’une mère indigne 1 et 2, Les chroniques d’une fille indigne) et une série Web, a publié un roman (Universel coiffure) et une bédé (Pour en finir avec le sexe), et a tâté de l’animation à la télé (Le sexe selon les sexes, à Moi & Cie). Polyvalente, Caroline Allard? C’est le moins qu’on puisse dire. La voilà qui s’apprête à lancer un livre pour enfants, La reine et-que-ça saute (illustré avec beaucoup d’humour par Guillaume Perreault), dans lequel elle nous amène à la rencontre d’une reine un rien tyrannique, dépassée par la fainéantise des marins de sa flotte. Trois questions à une auteure survoltée.  

1. Vous vous êtes surtout adressée aux adultes jusqu’à maintenant. D’où vous est venue l’envie d’écrire pour les petits?

À la fin de l’été 2013, mon frère venait tout juste de devenir papa et je me suis dit que je pourrais écrire une histoire à ma nouvelle nièce, plutôt que de courir les magasins pour lui acheter un cadeau… Je suis aussi une tante indigne, finalement! Mais je me suis prise au jeu, et La reine Et-que-ça-saute est devenue un vrai projet d’écriture que j’ai adoré fignoler. D’ailleurs, ça tombait bien: ma nièce est très «Et-que-ça-saute», elle aussi!

2. De qui s’inspire la reine Et-que-ça-saute?

Surprise ou pas, cette reine-là, c’est moi! Je suis parfois aussi impatiente qu’elle, même si je cache mieux mon jeu. Mais j’insiste pour préciser que la reine a un bon fond. Elle veut faire le bien… mais elle veut le faire tout de suite, voilà tout!

3. Quels sont vos projets pour 2015?

L’illustrateur Francis Desharnais est en train de plancher sur le tome 2 des Chroniques d’une fille indigne, une bédé destinée à un public de parents, mais que les enfants aiment beaucoup aussi. D’ailleurs, on m’a dit que certains demandent «Les chroniques d’une file indienne» à la bibliothèque! Sinon, je scénarise et je chronique ici et là, j’enseigne à l’École nationale de l’humour. Je fais ce que j’aime le plus au monde, c’est-à-dire un peu n’importe quoi. Et depuis quelques mois, je me demande: «Pourquoi pas un deuxième roman?» Ce à quoi ma reine intérieure s’empresse d’ajouter: «Et que ça saute!» (Fonfon)

À DÉCOUVRIR:
De beaux livres à offrir en cadeau
BD: Le grand Antonio, d’Élise Gravel
Lecture: Patchouli, de Sara Lazzaroni