Véronique Alarie adore


Paul a un travail d’été
, de Michel Rabagliati (La Pastèque)

Difficile de passer à côté de cette bande dessinée. Dans ce volume-ci, Paul replonge dans ses années de jeunesse. Ado, il quitte le domicile parental pour la première fois et part travailler comme moniteur dans un camp de vacances. En le voyant succomber au charme d’une collègue, on revit un peu nos premiers émois amoureux…

Duo à trois, d’Emily Giffin (J’ai lu)

Alors que New York se la coule douce au soleil, l’héroïne de ce roman tout léger tombe amoureuse du fiancé de sa meilleure amie (incarnée, dans l’adaptation cinématographique, par Kate Hudson), qui le lui rend bien… Une situation délicate que l’auteure traite avec humanité et beaucoup d’humour, grâce à des personnages profonds et nuancés.

 

forget-250.jpgDominique Forget raffole de

La blessure la vraie, de François Bégaudeau (Verticales)

On plonge dans la tête et dans l’univers d’un garçon de 15 ans. Le héros se remémore son été 1986, passé comme chaque année avec sa famille, mais surtout avec ses copains, en Vendée. La mission qu’il s’était donnée: perdre à tout prix sa virginité avant la rentrée. On sent bien l’atmosphère des années 1980. La musique de Madonna, de Cyndi Lauper et d’Indochine est omniprésente. Si on a connu cette époque (encore mieux, si on était ado, comme moi!), c’est un régal. L’écriture est magnifique, et en plus, on rigole.

 

 

 

Myriam Gagnon s’enflamme pour

Un jour rêvé pour le poisson banane, de J.D. Salinger (Robert Laffont)

Dans cette nouvelle, l’auteur de L’attrape-coeurs raconte l’après-midi d’un jeune homme au bord de l’abîme, d’une petite fille bien élevée et d’une jeune épouse particulièrement attachante. L’histoire se passe à Hampton Beach dans les années 1950. La nouvelle est courte, mais je peux la relire mille fois sans me lasser. Ça navigue entre l’absurde et la tendresse, l’humour et le désespoir. En deux mots: c’est sublime!

 

 

fourlanty-250.jpgÉric Fourlanty aime

Le monstre des Hawkline, de Richard Brautigan (10-18)

En 1902, en plein coeur de l’été, deux jumelles vivant en Oregon, au milieu de nulle part, engagent deux chasseurs de prime cool pour éliminer un monstre qui hante la cave de leur maison victorienne. Bien qu’elle ait pour sous-titre «western gothique», cette délicieuse plaquette n’est ni western ni gothique: c’est une douce introduction à l’univers décalé, solaire et mélancolique d’un formidable écrivain américain.

Vacances anglaises, de Joseph Connolly (Seuil)

Dans une chic station balnéaire britannique, deux épouses lasses, leurs maris pas nets et une poignée de personnages pathéticocomiques sont pris dans un chassé-croisé délirant. Quiproquos à la pelle, faux-semblants amoureux et mesquineries ordinaires: c’est un vrai pavé (461 pages!) d’humour mordant. C’est fin, léger, parfois grave, toujours hilarant. Un vrai bonbon à la menthe!

 

Sophie Marcotte craque pour

Tarmac, de Nicolas Dickner (Alto)

Einstein et Nana Mouskouri, des films de zombies et des soupes de ramen, Tokyo et Rivière-du-Loup… J’ai adoré tout ce foisonnement, mais aussi Hope et Mickey, les deux protagonistes complètement geek et décalés. J’ai été frappée par la force des scènes estivales. Les gradins brûlants du stade de baseball municipal, le sous-sol climatisé des parents de Mickey, la canicule qui provoque des insomnies… Ce livre évoque tout à fait la langueur qui nous accompagne tout au long de l’été lorsqu’on est adolescent.

 

 

 

laurin-250.jpgDanielle Laurin est emballée par

L’été meurtrier, de Sébastien Japrisot (Gallimard)

L’histoire d’une jeune femme née d’un viol, qui ourdit un plan diabolique pour se venger… mais se retrouve piégée. Le temps d’un été, tout va basculer. C’est tragique, terrible et pourtant tellement sensuel. Difficile de ne pas donner à cette héroïne le visage de la troublante Isabelle Adjani, qui l’a incarnée aux côtés d’Alain Souchon.

 

 

 

 

 

pouliot-250.jpgSophie Pouliot affectionne

La promenade au phare, de Virginia Woolf (Le Livre de Poche)

Ce livre est scindé en deux parties, chacune d’elles se déroulant durant un été, dans une maison de campagne louée. Un roman mémorable pour la finesse de l’analyse psychologique des personnages et la richesse des portraits impressionnistes, mais surtout parce que, d’après moi, l’auteure parvient à peindre la beauté intrinsèque et magistrale d’une mère au milieu des siens.

 

 

 

 

 

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