L’album multicolore s’ouvre sur la mort de sa mère. L’impensable s’est produit. Durant une année, on va suivre l’auteure dans ses souvenirs, dans sa peine (celle qui lui a donné la vie lui manque horriblement) et à travers ce sentiment de culpabilité qui perdure: elle n’en a pas fait assez du vivant de sa mère. On va suivre Louise Dupré dans son deuil impossible, et il n’y a pas là que tristesse: sa mère, elle la portera toujours en elle. Et puis, la mort d’une maman, ça résonne comme un appel à la vie, dans l’urgence. Impossible pour la fille de ne pas entrevoir dans ce drame sa propre mort. L’auteure de La memoria touche au coeur de l’intime avec une grâce infinie. Et ça vibre tellement fort à l’intérieur. (Héliotrope)  

À DÉCOUVRIR:
Rencontre avec la romancière Katherine Pancol
Le jour où j’ai arrêté d’être grosse, de Valérie Fraser et Marianne Prairie
Lecture: Drama Queens, de Vickie Gendreau