Comment ça se passe, La Galère sur scène?
 C’est l’histoire de quatre filles qui décident
 d’aller vivre dans le même décor?

Oh!
 (rires) Je vais te l’emprunter, celle-là! 
Au moment où on se parle, je n’ai encore
 rien vu! Je trouve que c’est épeurant,
 de passer de l’écran à la scène. Il y a des 
productions qui se sont trompées en
 changeant de format, comme pour Sex
 and the City. Quand ils ont tourné les 
films, ils ont perdu l’essence des quatre 
filles. J’ai un peu peur que ça nous arrive.
 En plus, pour La Galère sur scène, on a vendu beaucoup
 de billets, alors ça nous met une pression supplémentaire! Mais je m’en fais sûrement pour rien. Je sais qu’André Robitaille, qui fait la mise en scène, va grandement nous aider à faire la transition entre la télé et le théâtre! 

Tu as souvent dit en entrevue que tu avais failli quitter le métier d’actrice avant d’obtenir ton rôle dans La Galère,
 et que tu regrettais de ne pas avoir de plan B de carrière. 
Tu en penses quoi, maintenant?

Je regrette encore de ne pas avoir de plan B! La peur de ne plus avoir de travail, c’est quelque chose d’assez courant chez les comédiennes. D’ailleurs, je n’ai pas eu d’auditions depuis Unité 9. Notre métier est tellement éphémère, au Québec! Les gens nous aiment intensément puis, un jour, ils se tannent de nous voir la face. J’espère que leurs histoires d’amour durent plus longtemps!

Est-ce qu’on t’a choisie comme animatrice de Déco Top Chrono parce que tu redécorais en vitesse les maisons de tes amis pendant qu’ils regardaient ailleurs?

Pas tout à fait… J’ai rencontré Benoit Léger, le producteur de l’émission, alors que je participais à La petite séduction. Je lui parlais des travaux que je faisais chez moi, et je lui disais que je regardais toutes les émissions
 de décoration. Donc, pour animer l’émission, il a pensé à moi – en étant certain que j’allais refuser! Mais j’ai dit oui, parce que j’ai toujours voulu faire ça. Mon dada est exploité au maximum, et j’apprends énormément. C’est 
une émission où on travaille fort;
 on transpire, et ça se voit à l’écran.

Tu es collaboratrice à l’émission Éric et les fantastiques à la radio, et à l’émission Les échangistes à la télé. 
Comment ajoutes-tu ton grain de sel?

À la radio, je dois me tenir au courant de l’actualité. C’est un beau défi! On débat beaucoup, aussi, et j’ai tendance à vouloir convaincre les autres collaborateurs
à tout prix. J’essaie d’éviter ça, maintenant. C’est un exercice très enrichissant, même si on s’obstine beaucoup durant les pauses. Pour Les échangistes,
 je m’intéresse d’abord à l’invité que j’ai devant moi. On veut des échanges, des discussions animées!

Est-ce qu’une critique a déjà influencé ton travail?

Non, je ne les lis pas. Si un critique dit que telle pièce «était bien meilleure jouée par d’autres acteurs quand il l’a vue en 1988», qu’est-ce que ça change, pour moi? Je préfère me préserver de ça.

As-tu déjà essayé une astuce beauté qui a mal viré?

Non, parce que je n’ai aucune astuce beauté!
 Les crèmes, les produits supposément magiques… 
j’y crois pas. Je n’en achète pas.


Annie Surprenant, que tu incarnes dans Unité 9, s’est évadée de la prison de Lietteville. On a perdu sa trace, ou quoi? Personne dans l’émission ne semble avoir remarqué sa disparition!

C’est ce qu’on appelle une évasion réussie!

On retrouvera Anne au théâtre, dans La Galère sur scène, dès juillet. Elle est aussi à la radio avec Éric et les fantastiques (Énergie), et à la télé avec Les échangistes (ICI Radio-Canada Télé) et Déco Top Chrono (Canal Vie). Pendant ce temps, Annie Surprenant est toujours en cavale.  

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