Il faut dire que l’actrice de 36 ans vient de passer quelques années plutôt tranquilles sur le plan professionnel (un accueil mitigé à Broadway, une collection de vêtements qui n’a pas eu le succès escompté…), pendant lesquelles elle a pu se reposer de la folle attention médiatique dont elle a jadis été l’objet. Mais voilà que sa carrière semble connaître un regain. Depuis l’automne dernier, elle est la nouvelle égérie de la marque Olay et elle s’apprête à lancer le film Woman in Gold, de Simon Curtis (My Week with Marilyn), aux côtés de Helen Mirren et de Ryan Reynolds (sortie prévue le 3 avril).

Surtout, elle se prépare à réaliser son tout premier long métrage: «Je suis terrifiée à l’idée de passer derrière la caméra, mais je veux essayer! Le défi, c’est de créer mes propres projets, de m’en donner la possibilité.» L’œuvre en question, All We Had (dont la sortie est prévue l’an prochain), est tirée du roman à succès d’Annie Weatherwax et raconte l’histoire d’une mère et de sa fille qui luttent pour se sortir de la misère. «Je pense qu’il est important de raconter le vécu de personnes pauvres ici même en Amérique. Il s’agit d’une histoire toute simple, mais dont les deux rôles principaux sont très forts.»

Inspirée par la jeune réalisatrice canadienne Sarah Polley (Away from Her, Take This Waltz), Katie affirme vouloir, comme elle, mettre en lumière de beaux modèles de femmes. «J’ai trois sœurs, beaucoup de tantes et d’amies, et je ne cesse d’être fascinée par elles, par leur dévouement à leur carrière, à leur famille… Il me semble qu’il faut absolument célébrer ces femmes. C’est du moins ce que j’aimerais réussir à faire avec ce projet.» Ça tombe bien, car nous, c’est justement ce qu’on aimerait voir davantage à l’écran: des femmes imparfaites, mais aimantes, inspirantes et vraies. Comme elle.  

À DÉCOUVRIR:
Virginie, Katherine et Léane: plus sur les filles de SNL Québec
Trois questions à la comédienne Catherine Bérubé
Émilie Bibeau: l’art dans la peau