On dit que les gens heureux n’ont pas d’histoire. Le Japonais Hirokazu Kore-eda prouve le contraire dans Tel père, tel fils, une chronique élégante qui questionne l’amour filial. Un couple bourgeois, bien sous tous les angles, apprend que son fils adoré de six ans n’est pas le sien. Que celui-ci, à la suite d’une erreur survenue à la pouponnière, est l’enfant biologique d’un autre couple de classe ouvrière qui a du coup élevé le sien, le vrai. Faut-il faire l’échange? Quel lien, biologique ou sentimental, est le plus fort? Quelle est l’influence de la génétique sur le caractère des individus? Ces questions essentielles et existentielles propulsent ce récit étincelant d’humour fin. Il n’y a pas de réponses évidentes, car la vie, heureusement, ne peut se réduire à du prêt-à-penser. En salle dès le 28 mars.

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