Si le passé est garant de l’avenir, on sait d’ores et déjà que nombreux sont ceux qui iront voir Fifty Shades of Grey, et que rares sont ceux qui en diront du bien. Le plus grand scandale littéraire à succès depuis la parution d’Histoire d’O, de Pauline Réage (1954), déboule sur les écrans le 13 février, avec les anatomies délicieuses de Jamie Dornan (Marie-Antoinette) et Dakota Johnson (21 Jump Street) pour mimer tous les fantasmes qu’il raconte. Retour sur les récits sadomasos qui nous ont laissé des cicatrices.  

1. Portier de nuit. Ce film de Liliana Cavani marque la naissance au cinéma de Charlotte Rampling. Une survivante des camps de concentration retrouve, 10 ans plus tard, l’officier nazi qui l’avait torturée, et se soumet à ses jeux de domination.

2. Eyes Wide Shut. Stanley Kubrick est mort durant la postproduction de ce conte lubrique mettant en vedette Tom Cruise dans la peau d’un richissime New-Yorkais qui espionne à visage couvert des orgies.

3. La pianiste. Une professeure de musique immature (Isabelle Huppert) exprime sa sexualité dans la violence et la mutilation, au grand désarroi de l’élève qui l’aime (Benoît Magimel), dans ce drame chaud-froid du maître autrichien Michael Haneke (Amour)  

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