À quelle image associez-vous Chanel?
J’en vois plusieurs: les silhouettes, Karl, le tailleur en tweed mythique…

Je m’excuse, je suis un peu prise de court parce que je ne m’attendais pas à pouvoir vous parler!
«(Rires) Merde, mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui demander?!»

Je sais que vous étiez une grande fan de David Bowie…
C’est bizarre parce que [son personnage] Ziggy Stardust, c’était mon costume de l’Halloween et je ne sais pas pourquoi, mais juste avant sa mort – genre deux jours avant – j’ai acheté un livre hyper-rare sur lui et signé par lui! Ça m’a fait une drôle de sensation. En plus, il habitait à côté de chez moi, à New York. Très bizarre.

Vous connaissez bien Karl Lagerfeld. Comment le décririez-vous?
J’adore Karl. Il est comme un père adoptif pour moi. Je le trouve cultivé, il est vraiment très drôle et hyper-généreux, mais dans tous les sens du terme quoi, autant professionnellement que dans la vie. C’est quelqu’un de très disponible, finalement. Je l’admire énormément. Il n’y en a pas beaucoup des comme lui!

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Avez-vous une icône de mode?
Honnêtement, je n’en ai pas beaucoup. Le style est quelque chose de tellement personnel… Je peux admirer des femmes qui portent des choses que j’aime mais que je ne porterais moi-même jamais. Par exemple, j’adore le style de Cate Blanchett, mais je ne suis pas sûre que ça m’irait. Tout comme Cara Delevingne. Ce sont des femmes qui ont une forte personnalité, ça se voit et j’aime ça.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné?
J’en ai reçu beaucoup qui m’ont marquée à certains moments de ma vie. Mais je dirais, d’apprendre à ralentir. Je n’ai pas compris ça lorsque j’étais plus jeune, et j’ai l’impression que ma vingtaine a défilé sans que je l’aie vraiment vécue. Maintenant que je suis dans ma trentaine, je me dis que c’est con, et que j’aurais peut-être dû profiter un peu plus en fait…

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En même temps, on a une maturité à 30 ans que l’on n’a pas forcément à 20 ans.
Oui, c’est sûr! Donc en fait, les conseils ne servent pas à grand-chose sur le moment! C’est en regardant en arrière qu’on réalise leur sens.

Comme lorsque notre mère nous dit: « Fais attention, celui-là, il n’est pas bien pour toi » et qu’on essaye quand même…
Mais bien sûr (rires)! Il faut bien passer par là. On te dit: « Ne touche pas, c’est chaud », et psssssh, on pose la main quand même!

Auriez-vous quelques bonnes adresses gourmandes à nous recommander à Paris?
Pour le brunch, j’adore le Coffee Parisien, à Saint-Germain-des-Prés. C’est une institution et c’est génial pour manger de bons œufs bénédictines. Sinon, je vais souvent au Café de Flore, et à la Belle Époque, pour le souper.

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