Où peut-on communiquer avec ses proches, partager des photos ou des vidéos, rencontrer de nouvelles personnes, renouer avec d’ex-camarades d’école, tout savoir sur les goûts musicaux de sa voisine et tirer profit du réseautage d’affaires? Sur le Web, bien sûr! Ce type de réseau social permet, en quelques clics de souris, de se joindre à une communauté virtuelle. Il tente de recréer les liens qui unissent des groupes de gens dans la «vraie vie», mais en multipliant les possibilités à l’infini puisque la Toile ne connaît pas de frontières.

Comment ça fonctionne? On crée notre profil – en se servant de mots et de photos pour se décrire – puis on invite nos amis, les amis de nos amis et notre entourage à nous rejoindre. Voici, en résumé, ce que nous offrent les réseaux les plus populaires en ce moment.

FACEBOOK

Qui l’utilise?
Plus de 50 millions d’internautes. Près de 10 % de la population totale du Québec s’y retrouverait!

En français?
Pas encore, mais on dit que l’internationalisation du service est prévue.

Ça sert à quoi?
À rester en contact avec ses amis, à créer des sous-groupes autour d’intérêts communs (le jardinage, Daniel Bélanger, les cupcakes, etc.), à se trouver des partenaires de jeu à distance (quiz, Scrabble) et à envoyer des invitations pour des rencontres dans la «vraie vie».

De quoi mon profil aura-t-il l’air?
Facebook nous invite à révéler beaucoup de renseignements personnels (adresse, numéro de téléphone, date de naissance, écoles fréquentées, etc.), mais on n’est pas forcée de répondre. On peut ajouter des photos, des vidéos, et laisser nos amis écrire des messages ou faire des graffitis sur une zone appelée «le mur».

On aime
L’aspect divertissant de Facebook, le fait que ça facilite la communication entre amis.

On n’aime pas
Son côté envahissant. Il tente constamment de nous faire ajouter de plus en plus d’applications et d’autres bidules, et invite souvent nos amis (en notre nom et un peu à notre insu) à faire de même.

Attention Facebook a mauvaise réputation quant à la diffusion des données personnelles. Au moment de l’inscription et de la construction de son profil, il faut bien lire toutes les fenêtres qui apparaissent pour déterminer qui aura accès à l’information qu’on choisit de partager.

Coefficient de perte de temps
Élevé (ça peut devenir une drogue et faire oublier rapidement le reste du Web… et le boulot!).

D’autres réseaux qui lui ressemblent
Friendster,
Orkut et
Mash, de Yahoo.

MYSPACE

Qui l’utilise?
Surtout les musiciens et les adolescents. C’est le réseau social le plus visité. Il compte environ 200 millions d’utilisateurs.

En français? Oui.

Ça sert à quoi?
À faire connaître l’artiste qui sommeille en nous. Certains groupes de musique ont été découverts en mettant tout simplement leur musique sur leur page MySpace; le bouche à oreille a fait le reste. Beaucoup d’artistes très connus ont aussi leur page MySpace. On peut donc y devenir leur «ami» et se tenir au courant des dernières nouvelles les concernant.

De quoi mon profil aura-t-il l’air?
Un vrai fouillis! Textes de présentation, photos, pièces musicales, petits bonshommes animés… La sobriété n’est pas très populaire sur MySpace.

On aime
Le fait de pouvoir découvrir de nouveaux artistes de la scène musicale alternative.

On n’aime pas
Le look affreux du site, très Web 1997, et les pages criardes remplies de petites animations étourdissantes.

Attention
À la quantité de parfaits inconnus qui nous bombarderont de demandes pour devenir notre «ami».

Coefficient de perte de temps
Moyen (parce qu’on ne supportera pas d’y rester longtemps!).

D’autres réseaux qui lui ressemblent
Windows Live Spaces,
Xanga,
Bebo,
hi5,
Tagged,
Espace Canoë
et Capazoo (Québec).

TWITTER

Qui l’utilise?
Les branchés technos qui veulent se servir de tous leurs gadgets pour demeurer continuellement en contact avec un cercle d’amis.

En français?
Non.

Ça sert à quoi?
À donner ou à prendre des nouvelles brèves en tout temps et à ne jamais être seule.

De quoi mon profil aura-t-il l’air?
Ici, la simplicité règne. Pas de profil en tant que tel. On fait plutôt de constantes mises à jour de son «statut» en 140 caractères maximum (exemple: «Je suis en meeting au café Laïka»). Cette information est ensuite partagée avec notre groupe d’amis, soit sur le Web, soit par messagerie instantanée, soit par cellulaire, au choix. C’est un peu comme un blogue pour les paresseux!

On aime
Sa simplicité et son petit côté «réservé aux initiés».

On n’aime pas
L’intégration avec les gadgets électroniques ne fonctionne pas toujours!

Attention

Si on tente de suivre des dizaines de personnes, les nombreux messages envoyés sur tous nos gadgets auront tôt fait de nous agacer, et les renseignements qui comptent véritablement pour nous se perdront dans la masse. Twitter est plus intéressant quand on se limite à un cercle d’intimes.

Coefficient de perte de temps
Moyen (si on restreint son nombre d’amis!).

Un autre réseau qui lui ressemble Pownce.

VIMEO

Qui l’utilise?
Ceux qui se servent beaucoup de leur caméscope (275 000 usagers).

En français? Non.

Ça sert à quoi?
À partager des vidéos avec un groupe d’amis et à échanger nos commentaires sur les oeuvres présentées.

De quoi mon profil aura-t-il l’air?
Une photo de notre choix, quelques détails sur nous-même, et nos clips vidéos personnels rassemblés en un seul endroit.

On aime
La facilité d’utilisation, le look cool du site, et la possibilité de partager nos documents en format HD.

On n’aime pas
L’attente, parfois longue, avant que les vidéos téléchargés n’apparaissent sur notre profil. Attention Vérifier, chaque fois, qu’on a bien indiqué si nos vidéos sont réservés à nos amis ou si on veut les rendre accessibles à tous.

Coefficient de perte de temps
Moyen (ici, pas de vidéos provenant de la télé ou d’entreprises; on peut y trouver des perles de créativité sans trop avoir à chercher).

D’autres réseaux qui lui ressemblent
YouTube et TonTuyau.com (Québec).


FLICKR

Qui l’utilise?
Les fanas de photo.

En français? Oui.

Ça sert à quoi?
Exclusivement à partager des photos avec ses amis ou avec la communauté internationale Flickr.

De quoi mon profil aura-t-il l’air?
Il sera essentiellement constitué de photographies et de quelques mots pour se décrire. On aime La simplicité d’utilisation, la possibilité de faire des recherches par mots-clés ou par carte géographique et… se promener autour du monde en photos.

On n’aime pas
L’occasionnelle lenteur d’affichage du site et le fait que le service d’impression ne soit pas encore offert aux Canadiens.

Attention
S’assurer d’avoir mis le sceau «privé» sur les photos qu’on ne veut pas partager avec tout le monde.

Coefficient de perte de temps
Moyen (comme le site est bien construit, ça évite qu’on s’y égare).

D’autres réseaux qui lui ressemblent
Zooomr et Photobucket.