Maxim Lapierre

no 40, Centre
25 ans, en couple, sans enfant

Un homme, c’est… «un gentleman qui a confiance en lui, en son style, et qui n’a pas peur d’essayer de nouvelles choses.»

Son héros dans la vie «Mon père, qui m’a appris à jouer au hockey quand j’avais huit ans. C’est un ouvrier qui a bûché pour faire vivre sa famille. Je n’ai eu qu’à suivre son exemple.»

Quand s’est-il senti devenir un homme? «Je suis encore un grand ado, pour être honnête! Mais j’ai dû apprendre à me débrouiller par moi-même quand j’ai quitté la maison familiale pour apprendre à jouer au hockey avec le Rocket de l’Île-du-Prince-Édouard.»

Et l’amour, dans tout ça? «J’ai une femme dans ma vie. C’est sérieux. Elle vit avec moi. Fini, la fiesta, après deux ans de célibat!»

Lui arrive-t-il de pleurer? «Je suis un gars sensible, mais ça doit faire 20 ans que je n’ai pas pleuré! Je suis du genre à penser pendant deux jours à une chose qui m’a troublé plutôt qu’à me mettre à pleurer.»

Le don de soi, c’est… «essentiel! J’aime aider les autres. Et mes amis me donnent un sacré coup de main dans mes activités de collecte de fonds pour la Fondation. Mais si on était plus nombreux à le faire, les problèmes se règleraient plus vite!»

Sa vision de la vie «C’est un train qui va en ligne droite, et jusqu’au bout. Ce qui ne marche pas, je le jette en cours de route. Moi, j’avance. Ça va vite, mais c’est l’fun!»

 

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Hal Gill

no 75, Défenseur
35 ans, marié, deux enfants

Ce qui l’a fait devenir un homme «Me marier et devenir père, ce sont des évènements qui m’ont fait mûrir. La première fois que j’ai pris une bière avec mon père, ç’a aussi été un rite de passage important.»

Est-il un modèle pour ses fans? «Absolument, et je prends ça au sérieux. J’ai deux filles, et le fait de me comporter comme j’aimerais qu’elles le fassent un jour est très important pour moi.»

Il est un papa… «à la fois présent, complice – j’adore faire le clown et rigoler avec mes filles – et exigeant. Je pousse mes petites à donner le meilleur d’elles-mêmes.»

Un héros, c’est… «un homme ou une femme qui risque sa vie pour quelqu’un d’autre.»

Se sent-il puissant? «Bien sûr! C’est la raison pour laquelle je m’entraîne! Mais les muscles sans la force intérieure, ce n’est rien. La véritable force se construit avec le temps…»

La dernière fois qu’il a pleuré «J’avoue avoir versé une larme l’autre jour en regardant Nanny McPhee avec mes filles, Isabelle et Sophie.»

Sa face cachée «J’ai un côté spirituel, que je garde plutôt secret. Je crois en la Nature. C’est une force qui nous dépasse et nous élève.»

Sa vision de la vie «J’aime avoir du plaisir dans tout ce que je fais et vivre chaque moment intensément.»

 

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Andrei Markov

no 79, Défenseur
31 ans, en couple, un enfant

Trois mots pour se décrire «Je déteste parler de moi. (…) J’essaie d’être moi-même et personne d’autre.»

Rêvait-il d’être un hockeyeur étoile? «Non. Il m’est même arrivé, plus jeune, de vouloir tout abandonner. Puis, un jour, j’ai compris que j’avais un destin sur la glace.»

A-t-il des héros? «J’ai eu des joueurs préférés, mais je ne les ai jamais considérés comme des héros.»

Et lui, pourrait-il en devenir un? «Je n’y pense pas pour l’instant. Mais qui sait si je ne le deviendrai pas un jour?» (sourire énigmatique)

Son rapport avec les fans «J’apprécie qu’on m’arrête dans la rue et qu’on me félicite pour ma performance. J’ai un respect infini pour les fans. Je suis conscient qu’une carrière sportive ne dure pas éternellement. Alors, j’essaie d’en profiter au maximum.»

Ce qui le rend heureux «Savoir ma mère en santé. Et voir mon fils Daniel grandir, même s’il vit en Russie. Il a neuf ans et il vient de commencer à jouer au hockey. J’en suis très fier…»

Son appui aux enfants «Ce n’est jamais facile d’aller à la rencontre d’enfants malades, violentés ou démunis. Je ne suis pas très expressif, mais ils me touchent. (silence) Ils nous apprennent à sourire en nous levant le matin, simplement parce qu’on est toujours vivants.»

Michael Cammalleri

no 13, Ailier gauche
28 ans, en couple, sans enfant

L’homme idéal, en trois mots? «Fort, sûr de lui et intelligent.»

Se sent-il comme un héros, parfois? «Hum, si on gagnait la grosse coupe d’argent, ça pourrait m’arriver. D’ailleurs, je suis sûr que les Montréalais nous traiteraient en héros si on la remportait!»

Ses héros dans la vie «Mes parents. J’admire leur intelligence et leur engagement. Au hockey, c’est Joe Sakic et Wayne Gretzky.»

Ce qu’il exprime sur la glace «Mon côté artistique, d’une certaine façon. Mon père a toujours comparé le hockey à de la musique soul, et ça m’est resté.»

Homme de tête, de coeur ou d’action? «Je suis un homme de famille à 100 %. Après chaque match, je parle à mes parents – ne serait-ce que 10 secondes – pour leur dire que je vais bien, peu importe le score. Le hockey nous rassemble.»

Veut-il des enfants? «Oui, j’ai très hâte d’en avoir.»

Les valeurs qu’il aimerait leur transmettre «La liberté de développer leur propre personnalité. Le feu de la passion, la gentillesse et une certaine humilité.»

Son engagement envers les enfants qu’il soutient «Ils nous apportent plus qu’on ne leur donne. À les côtoyer, on réalise que la meilleure façon de profiter de notre séjour sur Terre est de partager de bons moments avec les autres. Au fond, tout ce qui importe, ce sont les liens qu’on a créés au cours de notre vie. Et c’est tout ce qu’on amène avec soi lorsqu’on s’en va…»

Brian Gionta

no 21 , Ailier droit
31 ans, marié, deux enfants

Se considère-t-il comme un héros? «Jamais de la vie! J’ai beau pratiquer un sport populaire et signer des autographes, je suis un homme et un père de famille tout ce qu’il y a de plus normal.» Difficile d’être père? «Oui! C’est un éternel work in progress!» (rires)

Son père, en trois mots «Exemplaire, modeste et grand travailleur. Tout comme ma mère. Je tiens d’eux mon côté fonceur, ambitieux, et la faculté d’être toujours prêt à me dépasser.»

Les valeurs qu’il inculque à ses enfants «Le respect et la gentillesse. Je leur apprends à bien traiter les autres, afin qu’ils soient bien traités à leur tour et que la vie leur apporte de bonnes choses.»

Son défi en tant qu’homme «Rester en contact avec mes émotions, exprimer mon côté sensible et protecteur, tout en restant fort. Aujourd’hui, un homme n’a plus besoin d’être rough and tough pour se sentir viril. Il était temps, non?»

La loge «Les amis de Brian et de Scott», c’est… «notre façon à Scott Gomez et à moi de contribuer au bien-être d’enfants malades ou défavorisés. Le temps d’un match, ils viennent au Centre Bell, dans la loge que nous avons acquise, et ils oublient les épreuves qu’ils traversent. Les voir ainsi sourire et s’amuser m’émeut chaque fois.»

Il garde son équilibre… «grâce à ma famille. Rien n’est plus important à mes yeux. Quand je rentre à la maison après un match où les fans m’ont mis sur un piédestal, ça me « grounde ».»

Sur la glace, il carbure à… «l’adrénaline! Je suis extrêmement compétitif.»

Son plus grand rêve «Au hockey? Gagner la Coupe! J’en rêve depuis que j’ai sept ans. Ce serait la consécration d’une vie!»

Ses enfants et les autres petits «Ma femme, Harvest, et moi tenons à ce qu’Adam et Leah nous accompagnent à la loge. Nous ne voulons pas qu’ils s’attardent au fait qu’un petit atteint du cancer a perdu ses cheveux. Nous souhaitons qu’ils le voient comme un compagnon de jeu, tout simplement…»

 

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