Depuis quelque temps, la marque Mattel tente de diversifier l’image de sa célèbre poupée, qui affiche des mensurations irréalistes depuis sa création en 1959. En janvier 2016, la griffe avait d’ailleurs lancé trois nouveaux modèles de Barbie (ronde, petite et grande) commercialisés dans différentes couleurs de peau, d’yeux et de cheveux. Forte de cette toute nouvelle diversité, la griffe a choisi la top aux courbes généreuses, Ashley Graham, comme égérie.

En tête de file d’une nouvelle génération de mannequins placardées «taille plus» et partisane d’une image saine et positive du corps de la femme, Ashley Graham a accepté la proposition de Mattel, à une seule condition: que sa poupée «ait les cuisses qui se touchent et de la cellulite». Cette dernière exigence n’a malheureusement pas été exaucée. Toutefois, la Barbie a «des fesses rondes, des hanches rondes, un ventre et des bras ronds», a confié Ashley Graham au magazine US Weekly. De cette façon, la mannequin espère que les petites filles puissent se retrouver dans les différents modèles corporels que Mattel met de l’avant. «Si j’avais eu une Barbie à mon image, […] est-ce que le regard que je porte sur mon corps serait différent aujourd’hui? Je crois qu’avec les générations plus jeunes, l’image qu’elles ont de leur corps [le] sera parce qu’elles jouent avec [une poupée] qui leur ressemble», a-t-elle poursuivi.

On applaudit l’initiative, même si le fabricant n’a pour l’instant pas annoncé de date pour la commercialisation de la Barbie!

 

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Ashley Graham et sa Barbie / Credits: Instagram @theashleygraham

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